Balade pour faire connaissance suite [PV]

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Reicky avait entrenner Yumee, main dans la main a travers les rues. Les
instant précèdent de rage et de douleur semblaient c'être effacé. Sur
son visage, un sourire radieux. Oui, c'est sous ce caractère qu'il
était vraiment. Il se faufilait entre les gens pressés, entrainant sa
cavalière dans une sorte de danse. Comme un soleil perçant a travers
les nuages gris...
Ils arrivèrent aux portes de Suna. Là, ils bifurcèrent a droite. Comme il y a une heure... La rue où une jeune fille était tombé. La ou un garçon menteur l'avait aidé.
Il revenait en étant sincère. Il se hissa sur la poubelle, et dit doucement a Yumee.

"Viens, grimpe..."

Quand elle fut a ses côtés, il se dépêcha de poser les mains de la jeune aveugle sur le toit du batîment a côté. Il sauta a son tour sur la batisse, et l'aida a y grimper. Un peu courbé pour gardé son équilibre, il s'avença vers le bord du toit. Les tuiles étaient moins chaudes, et le vent frais du début de soirée se levait. La tenant fermement par la main, il la guida au devant de l'unique cheminée qui tronait sur le bord du toit. Il s'assit, le dos posé sur le bloc de pierre rouge, d'où s'échappait un peu de fumée. Il hésita un peu. Oui, il était un peu timide. Des jeunes filles, il en était sortis avec plusieurs. Il en avait charmé plus d'une, avec ses manières de gentleman et ses sourires en coin.
Oui, mais jamais avec cette sensation dans le ventre. Il n'avait jamais ressentit des frissons. C'était bien tôt, et il préfèrait attendre. Il ne voulait pas tous précipiter, pour tous détruire.
Délicatement, il lacha la main de Yumee. Il prit la fleur, un peu froissé, et ettendit le bras. Doucement, il le passa autour des épaules de la jeune fille. De sa main de métal, il prit, le plus délicatement que permettait le mécanisme, sa main, y glissa la fleur rouge.
Un sourire qu'il ne pouvait contenir vint illumer son visage. Un joie l'empara, et il leva les yeux au ciel. Le soleil allait se coucher, et un vent frais venait rafraichir ses joues embraser par le soleil. Un question, bien qu'anodine fit surface. Elle sortit naturellement de ses lèvres.

"Comment m'imagine tu ?"

Yumee suivait le jeune homme avec confiance, se faufilant entre les gens et évitant de se faire bousculer. Elle ignorait où est-ce qu’il l’entraînait, mais marchait sur ses pas en étant guidée par sa main, serrée sur la sienne. Shindô quant à lui avait un chemin tout tracé, à quelques mètres derrière les deux jeunes ninjas. Les gens lui laissaient la place, ne voulant pas se retrouver dans l’ombre de cet animal. Ils avançaient donc selon l’itinéraire de Reicky, et la jeune aveugle finit par reconnaître le calme de cette rue où ils s’étaient rencontrés. Les bruits étaient un peu différents, puisque cette fois-ci personne ne s’aventurait dans cette ruelle qui, au fur et à mesure que le soir arrivait, s’obscurcissait facilement. Ils s’approchèrent d’un objet que Yumee identifia comme étant une poubelle, lorsqu’elle se retrouva sur celui-ci, puis ses mains furent guidées sur le toit. Elle allait grimper seule –puisqu’elle en était capable malgré sa cécité-, mais elle apprécia beaucoup l’aide que lui offrit le jeune homme, aussi monter fut pour elle comme un jeu d’enfant. Une fois juchée sur le toit, elle eu cette sensation appréciable de liberté. Sentir le vent frais soulever sa longue chevelure brune et ondulée derrière elle, amener des mèches rebelles sur ses joues. Elle détourna un peu ses yeux vers le vide : Shindô n’était pas à ses côtés, il avait décidé de s’allonger en bas, patiemment, pour les attendre. Un geste qui la fit sourire, l’animal avait enfin accepté le fait que Yumee appréciait quelqu’un.

Yumee suivit Reicky qui lui tenait toujours la main, l’amenant à s’asseoir à ses côtés contre une surface solide qui devait probablement être une cheminée. Oui, c’était sûrement ça, car elle sentait les relents âcres de la fumée qui s’échappait, entendait ce volute grisâtre s’échapper et être emportée par une brise impertinente. L’adolescente sentit alors le bras du jeune homme passer sur ses épaules, sa main être saisie doucement par son bras qui semblait être en métal. Elle reconnu la douceur des pétales d’une fleur se déposer dans sa paume ouverte, et un sourire illumina son visage. Ses pommettes avaient prit une légère teinte rosée, et elle sentait des frissons parcourir son échine. D’un geste fluide, elle amena la fleur qu’elle déposa derrière son oreille, et dirigea ses yeux voilés vers Reicky. Un regard attendrissant qui témoignait une affection certaine, une sorte de remerciement mimé par un sourire. Alors, il lui demanda comment est-ce qu’elle l’imaginait. La réponse était bien vague.

« Et bien…je t’imagine comme quelqu’un de grand. Un peu musclé ? Des cheveux bruns, peut-être, et des yeux gris. Mais c’est dur de me faire une idée précise… Je peux ? »

Pour couronner ses paroles, Yumee avança une main timide vers le visage du jeune homme. Elle frôla sa joue, fit courir ses doigts sur les traits de son visage, avec une délicatesse impressionnante. Son sourire s’accentua, tout autant que ses pommettes rougissaient.

« Maintenant, je peux mieux te voir, dans mon esprit. Tes traits sont assez fins, je suppose que tu dois en attirer plus d’une dans tes filets. »

Quand Reicky posa son bras sur ses épaules, il vit que ses joues rougissaient légèrement. Il frissona légèrement, et le sourire sur ses lèvre s'agrandit. Elle coinca délicatement la fleur rouge derrière son oreille. Quand elle releva ses yeux vers lui, ce fut a son tour de se sentir rougir légèrement.

« Et bien…je t’imagine comme quelqu’un de grand. Un peu musclé ? Des cheveux bruns, peut-être, et des yeux gris. Mais c’est dur de me faire une idée précise… Je peux ? »

Avec douceur, elle toucha délicatement son visage. Il se sentit rougir, et sa peau tressaillit. Elle longeait ses traits, et reprit:

« Maintenant, je peux mieux te voir, dans mon esprit. Tes traits sont assez fins, je suppose que tu dois en attirer plus d’une dans tes filets. »

Il ne répondit rien. Il aurait voulu nier, pour qu'elle ne pas de lui qu'il n'était qu'un charmeur, et qu'elle, une simple prise. Il tourna la tête, et fixa l'immensité du ciel. Il eu une crampe au ventre.
Flash-back:
L'épée rentrait dans le ventre de sa mère, le sang jaillisait... Ses dernières paroles:
-Souviens toi... mes sentiments m'auront tué !...
Flash-back
Il tressaillit... Non, il ne ferait pas la même erreur que sa soeur. Elle a détruit tous les sentiments, en pensant qu'elle serait puissante ainsi. La vrai puissance c'était ce qu'on pouvait faire pour proteger un être cher. Oui, les gens qui s'attachait a tous les personnes qu'il rencontrait ne pourrait grimper en puissance. Car trop de lien alourdissait le véhicule. Il ne fallait s'attacher au sentiments les plus utile. Il ressèra naturellement son étreinte avec Yumee. Non, il ne fallait pas détruire ces liens...Il sortit de sa poche les rouleaux de printemps, et déroula le papiers.

-Ce serait bête de ne pas finir les rouleaux de printemps, n'est ce pas ?

dit-il a voix basse. Il avait peut-être trouvé son nindo, sa raison de vivre... Il rougit un peu plus a cette idée, et décida d'attendre un peu avant de se prononcer. Il prit un bout de leur festin, et le dégusta avec appétit. Il se sentait gener, par ce flash-back et cette possibilité de nindo.Mais il ne fit rien paraitre, il voulait être bien ainsi, sans compliquation. Il chercha des yeux ou était le loup. Il jeta un coup d'oeil par dessus la gouttière, et le vit allonger. Il semblait avoir accepté que sa maitresse ne soit pas avec lui. Les gens esquivait soigneusement l'animal, et le chef du restaurant ne semblait pas vraiment content que sa clientelle fuit ainsi. Mais il ne disait rien... L'idée de déranger l'animal semblait lui faire légèrement peur. Et Reicky le comprenait très bien !...
Il se retourna vers Yumee. Il aurait voulu avoir une conversation intelligente avec elle, mais les mots se bloquaient dans sa gorge. Son histoire semblait douloureuse pour elle, et il n'avait pas envie de la gêner.

Yumee eu l’impression d’avoir dit quelque chose de mauvais, puisqu’elle entendit son cœur battre plus vite et perçu un tressaillement de la part de Reicky. Elle l’observait, bien que ses yeux ne lui rapportaient qu’une image noire et vide. Elle s’imaginait ce jeune homme au visage fin, avec de beaux yeux gris hypnotisant, un air charmeur sur le visage, cachant une souffrance bien réelle. L’adolescente se resserra également un peu plus contre lui, esquissa une fois de plus un vague sourire, qui se voulait le plus rassurant possible. Elle le comprenait et ce, même en ne sachant presque rien de son passé. La façon dont il réagissait face à des souvenirs, la façon dont son cœur se mettait à battre lorsqu’il pensait à tout ça, étaient les mêmes symptômes que la jeune aveugle contractait lorsqu’elle se mettait soudainement à penser à sa famille, à sa mère plus particulièrement. Songer à ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas été handicapée, à son adaptation dans le clan. Elle aurait eu des proches sur qui compter, des gens qu’elle aurait aimé. Qui l’aurait aimée en retour. Elle serait devenue l’héritière de son père, aurait conduit le clan dans une fausse prospérité. Parce qu’ils étaient déserteurs. Une douleur, infime mais présente, germa dans le haut de son dos. Une sorte de brûlure adoptant une forme précise, les contours d’une cicatrice. Elle se ressaisit, sourit d’avantage, et acquiesça face aux paroles de Reicky. D’une main gourmande, elle s’empara d’un des rouleaux de printemps et le dégusta comme une bonne sucrerie. Mais l’hésitation pouvait se lire sur son visage. Au bout de quelques instants, elle décida d’entamer la conversation…sur un sujet qu’elle trouvait sensible.

« Dis-moi…est-ce que…est-ce que tu sais ce que c’est…d’avoir une famille ? »

C’était une question puérile, elle en avait parfaitement conscience. Mais ayant perdu cette notion là, elle voulait savoir ce que ce mot signifiait vraiment. Mais elle se trouva, sur le coup, tout à fait pitoyable. Parler aussi facilement à quelqu’un de ce qu’elle ressentait n’était pas de son habitude, et elle en rougit bien facilement. D’autant plus que la cicatrice se réveillait dans son dos. C’était interdit de parler. Interdit.

« Non, en fait, oublie ce que je viens de dire. C’est idiot n’est-ce pas ? Je préfère que tu me décrives le paysage, le ciel… »

Elle sourit, leva ses grands yeux voilés vers le ciel qui, petit à petit, prenait une teinte orangée, suivant un contraste parfait avec le soleil couchant. Mais elle ne voyait pas cette beauté, aussi pour se remonter le moral, elle voulait entendre Reicky parler. D’instinct, elle déposa sa tête sur son épaule, les yeux toujours rivés vers l’étendue colorée parsemée de nuages, se demandant ce que faisait Shindô, qui devait probablement être étendu de tout son long au bord de la rue.

Reicky observa le visage de Yumee. Elle semblait hésitente, puis finalement demanda:

« Dis-moi…est-ce que…est-ce que tu sais ce que c’est…d’avoir une famille ? »

Il fut surprit par cette question. Il baissa les yeux.

« Non, en fait, oublie ce que je viens de dire. C’est idiot n’est-ce pas ? Je préfère que tu me décrives le paysage, le ciel… »

Il redressa la tête, et la regarda. Elle semblait de ne pas avoir voulu dire sa. Comme si c'était tabou. Il regarda le ciel. Savait t-il ce qu'était une famille ? Il avait tué sa mère, son père. Pourtant avant, il avait passé de tellement bon moment avec sa mère !... Il avait encore des liens avec sa soeur. Mais jamais, il n'avait profité d'un repas en famille. Non, il n'avait jamais de famille...car il n'en avait jamais profité réelement. Il se sentit vider, de toute émotion... Une immense tristesse, chargé de regret l'envahit. Il dit, a voix basse:

-Oui j'ai eu une famille, mais jamais je n'en ai profité...

Il joua avec les bandelettes qui recouvraient ses bras. Il se mordit la lèvre inférieur, puis reprit:

-Le ciel est chargé de nuages gris. Il laisse voir, a des endroits le ciel bleue marrine, étoilé. On aperçoit le tiers de la lune derrière nous, mas en face, se couche le soleil. Autour de lui, comme un halo, une lumière oranger, qui se fonce, en passant par le rouge et le violet, et reprend le bleue marrine. Du toit, on voit Shindo, qui coucher en bas du restaurant de ramen fait fuir les clients. Le patron aimerait bien le chasser, mais sa m'étonnerais qu'il ose. On voit les gens qui rentre chez eux, après une journée de travail. Deux ninjas prennent la relève des deux autres gardes. Il y a une famille qui rentre a Suna. Un garçon blond, d'environ 4 ans, une filette blonde, avec deux tresses, de 5, et une autre fille, de 12 ans environ, qui tient la main de sa mère, et de son père...

Il sentit son estomac se serrer. Il avait décris cette famille l'air heureuse naturellement. Il s'imagina, tenant la main a sa soeur, a côté de son père et de sa soeur. Un vent frais se levait. Il hésita, lui aussi, avant de demander:

-Et toi, tu avais des frères et soeur ? Et comment a tu rencontrer Shindo ?

Il esperait qu'elle lui répondrait, qu'elle ne changerais pas de sujet. Il préfèrait de plus aborder le sujet de sa famille, ses souvenirs étaient trop douloureux. Il avait tous perdus, en espèrant avoir un peu plus de puissance. Tous...Pour cacher ses regrets, il mentait, et se créait une personnalité. Il aurait voulu un animal, qui le protegeait et le rassurait rien qu'avec sa présence.

Yumee fut surprise de l’entendre répondre à cette question. Elle pensait qu’il l’aurait ignorée, comme elle le lui avait demandé, mais elle était tout de même contente qu’il ne le fasse pas. Les yeux rivés vers le ciel, elle observait cette large tâche noire qui obstruait ses yeux, se fiant à des dessins colorés qui se multipliaient dans sa tête, une imagination droite et enfantine qui traçait des courbes lumineuses sur ce voile opaque dû à sa cécité. Il disait n’avoir jamais profité de sa famille… On ne pouvait pas dire qu’il en était de même avec l’adolescente. Elle aurait aimé en profiter, mais seule la présence de sa mère ne lui était donnée. Les autres fuyaient, continuaient leurs vies, ignorant cette cave profonde enfouie dans le sable, où vivait la ‘rejetée’, comme on l’appelait avant. Yumee frissonna, mais ne dit rien. Elle aurait voulu pouvoir être rassurante, mais elle n’avait pas les mots adéquats, malgré sa sincérité. Alors elle écouta, rêveuse, la description faite par Reicky. Elle laissa germer dans sa tête ce soleil couchant, le ciel tâché de nuages, les étoiles naissantes… Elle eu un petit rire lorsqu’il évoqua Shindô, allongé en face d’un restaurant de râmen. Et puis il y eu cette famille. Si parfaite, si heureuse. Concentrée, elle entendait la conversation de ces habitants, les rires. Elle percevait cet amour filial qu’elle-même n’avait presque pas connu. Et puis le jeune homme lui posa cette question. Elle aurait aimé ne pas y répondre, changer de sujet… Une mauvaise crampe noua son estomac.

« A vrai dire, je n’en sais rien. J’ai cru comprendre qu’avant mon départ, ma mère était tombée enceinte… Quant à Shindô, c’est une sorte d’héritage. Des loups comme lui, on en trouve plus que dans les fin fonds du désert, sauvages ou non… »

C’était comme si elle se parlait à elle-même. Mais elle s’adressait à Reicky. La douleur s’était insufflée dans sa voix, son dos commençait à lui faire mal. Une douleur à la fois psychologique et physiologique. Elle détourna les yeux, vers le bas. Et à l’entente de son nom, Shindô leva la tête. Il comprenait ce que disait sa jeune maîtresse, et son regard en témoignait.

« Tout comme toi, j’ai eu une famille dont je n’ai jamais pu profiter…à ce moment même elle erre, quelque part dans le désert, en train d’éduquer celui qui m’a remplacée… »

Elle esquissa un vague sourire compatissant, planta ses grands yeux voilés dans le regard de Reicky.

Reicky fixait le ciel. Les gens. La nature. Et Yumee. Cette jeune fille aveugle qui semblait l'éblouir.

« A vrai dire, je n’en sais rien. J’ai cru comprendre qu’avant mon départ, ma mère était tombée enceinte… Quant à Shindô, c’est une sorte d’héritage. Des loups comme lui, on en trouve plus que dans les fin fonds du désert, sauvages ou non… »

En face, Shindo se redressa, et les observa, pensant surement que sa maitresse l'avait apellé.

« Tout comme toi, j’ai eu une famille dont je n’ai jamais pu profiter…à ce moment même elle erre, quelque part dans le désert, en train d’éduquer celui qui m’a remplacée… »

Elle le regarda de nouveau, ses yeux pourtant voilé exprimant pourtant tant d'expression. Il ne répondit rien. Il pensa a son appartement. Il y vivait seul. Zankuu... Son vieil ami d'Oto. Avant, il l'attendait, et il cuisinait, en attendant l'arrivé de Reicky. Il y avais au moins un présence, même si Zankuu ne parlait pratiquement jamais. Il avait été le grand frère qu'il avait toujours voulu avoir. Il regarda de nouveau Shindo. Il aurait voulu avoir une présenc aussi, qui l'accompagne, partout. Une présence muette et rassurante. Les couleurs du soleil couchant semblait suivre ces idées. Mélanger, confuses. Il ferma les yeux, et laissa le vent lui caresser le visage. Un bruit soudain le fit sursauter. Il rouvrit les yeux. Un homme moustachu, un balais a la main vociféra:

" Descendez de mon toit !! Espèc' de ! Voyous !"

Ce devait être le patron du restaurant de ramen. Reicky s'empressa de ramasser les rouleaux de printemps. Il reprit la main de Yumee, et se releva. Il l'aida a descendre, puis il l'entraina a courir. L'homme ne devait pas être dangereux, surtout pour deux ninjas, mais Reicky voulait surtout qu'il ne voit pas son visage. Il voulait garder son "jardin secret" accessible. Ils tournèrent a droite. Les cris de l'homme ne semblait plus les atteindre. Il s'appuya contre le mur et reprit son souffle. La paisible soirée semblait un peu gaché. Il aurait volontiers passer plus de temps, sereinement, avec Yumee. Il passa sa main dans ses cheveux, d'un geste machinale. Il se rendit compte qu'il tenait Yumee de sa main métallique. Gené, il lacha la main de la jeune fille.

"Désolé, le contact avec le métal ne doit pas être très agréable..."

Il ne s'étendit pas sur le sujet. La perte de sa main était quelque chose de tabou. Enfin, c'était surtout pourquoi, il l'avait perdu qu'il était tabou...Il se mordit un peu nerveusement sa lèvre supérieur. Mais il reprit confiance, et effaca ses amères pensées. Il reprit la main de la jeune aveugle, mais de sa main de chair, et vint y déposer un baiser.

"Jeune fille... Je crois que notre soirée touche a sa fin. Je vous raccompagne ?"

Il espérait savoir ou elle habitait, de façon a la revoir. Et comme disais une chanson, "Ce n'est qu'un au revoir". Comme a leur rencontre, il avait adopté le vouvoiement, plus pour charmer que par politesse. Il passa son bras sous celui de Yumee. Cette fois, ce serais elle qui la guiderais. Il chercha du regard le grand loup.

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