Arrivé de Reicky Nins

Ses pas faisaient crisés le sable. Les multiples grains rentraient dans ses sandales, et entre ses orteils. Il n'était plus qu' à 500 mètres des grandes portes de Suna. L'ancien vllage de sa soeur. Il était son aîné, et pourtant, il revenait sur ses traces encore toute fraîche. Il ota son bonnet, il avait trop chaud. Il tenait son manteau son son bras, et regardait d'un air rêveur le ciel bleue. Il arriva devant les portes, où deux gardes lui barrèrent la route.
-Qui-est-tu ? Et que veux tu faire ici !
Rei se dégagea de l'étreinte des gardes, et fit mine d'enlever la poussière sur ses épaules.
-Comment traiter vous vos nouveau ninja ?! je me nomme Reicky Nins Sama, frère de la Kazekage !
-La Kazekage n'est plus.
-Je le sais... Mais je pourrais très bien être le prochain ! Alors un peu de respect.
L'homme hésita un peu, mais dit finalement:
-Bon, allez passe...
Il se décala, et Rei rentra dans le village de Suna !
Les rues étaient silloner par des centaines de personnes, ninja ou simle passant. Des magasins et des restaurants a chaque coin de rue braillaient le prix de leur marchaindise. Les maisons étaient haute, et d'un couleur jaune orangé, comme le sable. Rei se frailla un chemin en jouant des coudes et arriva dans une petite rue plus petite, ou le monde était moins abondant. Il sauta sur une poubelle, et grima sur le toit de la maison. Il s'assit en tailleur, a côté de la cheminée. Ici...Il observa sa nouvelle ville.

[Je peux ? ^^]

La foule semblait s’écarter sur son passage, traçant deux lignes agitées sur chaque côté de la rue. Les habitants de Suna regardaient étrangement l’animal au pelage blanc et à la taille démesurée accompagner la jeune ninja aveugle qui, guidée par tout les sons qu’elle percevait, avançait tranquillement, comme si elle voyait son chemin. Un fin sourire dessinait un contour parfait sur les lèvres rosées de l’adolescente, une main posée sur l’épaule musclée de Shindô, jeune loup blanc aux yeux de saphirs. Tout deux progressaient dans une foule grouillante, qui finalement s’habituait à la présence peu rassurante de cette bête aux crocs acérés. Le soleil traçait ses courbes lumineuses sur les maisons, envoyait une chaleur agréable sur les joues pâle de Yumee. Le calme paisible qui régnait sur son visage était incroyable, son regard se dirigeaient un peu partout devant elle, à l’affût : on aurait presque pu croire qu’elle n’était pas aveugle. Et pourtant, un voile blanchâtre cachait la beauté de ses yeux, pétillants d’une curiosité avide.

L’adolescente s’arrêta, tâta un des murs de sa main droite, et décida de bifurquer à gauche, dans une rue adjacente beaucoup moins abondante que celle qu’elle venait de quitter. Les bruits de pas se faisaient un peu plus rares, moins nombreux, plus calmes. Ici, les gens étaient moins pressés, les voix n’étaient couvertes que par un bruit de fond incessant qu’était celui de l’autre rue. Yumee connaissait ce chemin, qu’elle empruntait bien souvent pour marcher tranquillement, à l’abris de cette foule dont elle sentait le regard pesant. Car c’était un fait, quand on associait le fait qu’elle était aveugle avec le bandeau frontal représentant les ninjas de Suna qui ornait sa chevelure, on n’y croyait pas trop. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas les bruits d’une course vers elle, et d’un coup d’épaule, elle se retrouva les genoux écorchés sur le sol sableux. Un vague ‘scusez-moi je suis pressé !’ se fit entendre, puis plus rien, rien que des rires moqueurs de la part des habitants qui passaient par là. Lentement, elle se releva, prenant appui sur Shindô, et soupira. Décidément, le respect n’était pas si constant qu’elle le pensait…

[Avec plaisir !]

La, perché sur ce toit, il observait les passants. Ils marchaient, pressés, comme des fourmis qui couraient a leur travail. Ils allaient et venaient dans les ruelles. Ils savaient parfaitement où allé. Et c'est pour sa qu'il remarqua plus que les autres, une jeune fille. Elle marchait, la main posé sur une énorme bête blanche. Un loup, en ville ? On aurait dit que c'était ce loup qui guidait la jeune fille... Elle, marchait, en toute confiance, marchant dans le sillon que tracait la bête. Elle tourna, dans la même rue que lui. Derrière elle, deux gamins d'environ 13 ans marchait. L'un donna un coup de coude a son ami, et lui glissa un mot a l'oreille. Ils se mirent a courir, et bousculèrent la jeune fille. Elle tomba a genoux, tandit que le garçon faisait:
‘scusez-moi je suis pressé !’
Personne ne l'aidait a se relever, et son loup ne pouvait pas l'aider. Il fut écoeurer de la non-réaction des passants. Il se leva, et sauta du toit. Il tomba sur une poubelle, et glissa jusqu'au sol. Il s'approcha alors de la jeune fille, qui tentait de chercher prise pour se relever. Une frange chatain/roux lui barre le front, et ses cheveux ondulé tombe jusqu'au dos. Ses yeux ont l'air étrangement absent. Il comprend enfin qu'elle est aveugle. Mais il remarque également le bandeau frontal de Suna. Une ninja ?
Il est étonné. Il relève les yeux. Du sol, le loup est beaucoup plus impressionant. Il doit mesurer 1,60 m au garrot ! Il recule légèrement, sous la surprise. Il reprend ses esprits, et dit d'un voix douce:
-Ça va ?
Il attrapa son bras, pour qu'elle prenne apuis sur lui pour ce relever. Malgré son caractère lunatique, c'est un gentleman qui ne peut laisser une jeune fille, surtout jolie, en mauvaise situation.

Yumee tentait de se redresser avec l’aide précieuse –quoique presque inutile- de son compagnon. Ses genoux lui étaient un peu douloureux, elle n’avait pas l’habitude de tomber ainsi, bousculée, d’autant plus qu’elle savait toujours se décaler au bon moment. Une main agrippée au pelage blanc immaculé de l’animal, elle l’entendit gronder méchamment. Aux bruits qu’elle percevait, Shindô s’était posté de façon à être le plus imposant possible, à ses côtés. Dents dévoilées et oreilles couchées, un signe qui ne trompait pas. Et puis il y avait les bruits de pas, qui se rapprochaient sensiblement. Autour d’elle, il n’y avait plus un seul rire, les habitants avaient du donc s’accoutumer à la position délicate de la jeune aveugle. L’atmosphère étant palpable, ils avaient sûrement tous décidé de partir avant de se risquer à rire au nez d’un énorme loup sauvage. Yumee peinait à se redresser, mais il allait y arriver doucement. Ne prêtant plus attention aux bruits de pas environnant, elle sentit la pression d’une main autour de son bras, et entendit son compagnon s’agiter nerveusement. Surprise, elle se redressa en s’appuyant au jeune homme qui se trouvait devant elle, et esquissa un mouvement de recul. D’un geste, elle fit taire Shindô, qui s’assit à côté d’elle comme un chien de garde.

"Tout va bien…merci beaucoup !"

Un sourire doucereux illumina instinctivement le visage de la jeune aveugle. Inconsciemment, elle avait planté ses grands yeux bleus voilés dans ceux de l’inconnu qui venait de l’aider, tout en gardant cet aspect vide et absent. Elle s’épousseta les genoux, constata que les dégâts n’étaient pas important, et posa, comme à son habitude, une main sur l’épaule musclée de Shindô. La sincérité qui pouvait se lire sur le visage de Yumee était telle que peu de gens pouvaient y croire, cependant rien n’était faux. Malgré les péripéties ayant détruit sa vie, elle avait su garder le sourire.

"Jusqu’à présent, personne ne m’avait aidé, je suis heureuse que vous l’ayez fait !"

Une voix à demi enfantine, ponctuée par un timbre jovial mettait en valeur son caractère de jeune adolescente, elle détourna ses yeux vagues pour poser son regard sur son jeune loup, celui-ci fixant l’inconnu avec une incroyable perplexité. On aurait pu croire qu’elle avait oublié que tout le monde autour d’elle, inconsciemment, lui avait manqué de respect en lui riant au nez. C’était peut être l’habitude qui rongeait son esprit qui lui faisait tout pardonner en un clin d’œil, ou tout simplement l’incapacité à se révolter en temps voulu. En ville, c’était beaucoup moins simple qu’en combat.

"Je suis Yumee, et vous ?"

La jeune fille accentua son sourire. Elle fixait Shindô sans le voir, et déjà, son imagination travaillait sur l'aspect que pouvait avoir l’inconnu qui l’avait aidé.

"Tout va bien…merci beaucoup !"

Elle se releva, avec son aide, et fit taire l'énorme loup qui grondait a ses côtés.
Ses yeux sans expression vinrent se planter dans les siens. Il fut encore plus étonner, et il tressaillit. Un sourire tellement sincère vint se ficher sur ses lèvres. Lui, le menteur qui changeait de caractère comme de chemise, voyait enfin quelqu'un de franc. Il passa sa main dans ses cheveux. Il ne connaissait que la trahison, les mensonges. Il était née dedans... Son estomac se serra en même temps qu'il regardait le visage a l'âme si blanche... Il avait tué sa famille, mentit et torturer, mais il avait aimer, proteger. Il oscillait, sur la pointe des pieds sur sa personnalité, comme un adolescent mal dans ses chaussures. Mais lui, il savait ce qu'il faisait. Il se protegeait des misères de ce monde, en choisisant a chaque moment son caractère. Et voila qu'une jeune fille au sourire si vrai venait faire trembler ces certitudes.

"Jusqu’à présent, personne ne m’avait aidé, je suis heureuse que vous l’ayez fait !"Cette phrase, dit sur un ton leger lui fit rapeller sa soeur. Avant le drame familial, elle se relevait, de ses pires chutes, en disant d'une voix assuré:
"je suis une ninja, et je me relève !"
Et la dernière fois qu'il l'avait aperçut, discutant avec d'autres ninjas, elle était froide, sans sentiment. Soif de sang et de pouvoir.

"Je suis Yumee, et vous ?"
Il ramena son esprit a la jeune fille. Il inspira...Qu'il arrete de réfléchir a tout sa. Qu'il profite de la vie, comme il fait d'habitude. Il avait une jolie jeune fille devant lui, alors profitons en ! Mais malgré ces paroles détendus qu'il se répétait intérieurement, il sentit son coeur faire un tour sur lui. le rouge lui vint au joues, et il fut content que la prénommé Yumee soit aveugle. Il adopta un ton décontracter et charmeur:

"Reicky Nins Sama, pour vous servir...Ninja au service des jolies jeune filles en détresse."

Il fit une révérence devant-elle. Incliner ainsi, il se retrouva tête a tête avec les yeux saphirs du loup. Il se releva, et se souvint en plus qu'elle ne pouvait voir ses gestes galants. Il dit d'une voix un peu moins sur, regardant toujours avec méfiance l'animal:

"Je vous inviterez bien a boire un verre, pour vous remettre de ces émotions, seulement si vous demandez a votre loup d'être gentil avec moi..."

Un sourire enchanté illuminait toujours le visage de Yumee. L’adolescente caressait d’une main tendre le pelage de son compagnon, paraissant doré sous les rayons du soleil. L’animal s’était couché, mais même ainsi sa taille défiait toute concurrence, sa tête atteignant au mieux le ventre de la jeune fille. Ses doigts couraient sur le poil long de Shindô, cherchait des failles, s’emmêlaient dans cette pelote doucereuse qui ravissait ses sens. Depuis qu’elle avait atterrit à Suna, elle avait toujours vécu avec cette petite boule de poils serrée contre elle, comme une peluche vivante se lovant dans le creux de ses bras à la manière d’un chiot. Aujourd’hui, cette petite chose mouvante blanche avait bien grandi, mais elle restait quand même la peluche préférée de Yumee. Une peluche qui se plaisait à jouer son rôle à merveille, faisant office à la fois d’oreiller et de protecteur, devenant immédiatement le contraire de ce qu’on pouvait appeler adorable. L’animal doux comme un agneau reprenait aussitôt son caractère sauvage, montrait les dents et dévoilait un goût prononcé pour le sang ennemi. Une machine à tuer, une arme vivante dotée d’une puissante carrure. Yumee, cette adolescente aveugle paraissait, à côté, bien frêle et impuissante.

La jeune fille, sans se focaliser vraiment sur les sons les plus infimes –puisqu’elle les entendait instinctivement-, entendit le cœur de l’inconnu battre beaucoup plus vite, et en déduisit qu’il rougissait probablement. Elle avait beau être aveugle, les détails sonores du corps humain ne trompaient pas. Elle accentua son sourire, riva une fois de plus ses grands yeux pâles sur celui qui se disait nommé Reicky. En effet, elle ne vit pas qu’il s’inclinait devant elle pour accentuer ses paroles toutefois, elle détecta facilement le ton assez charmeur qu’il avait employé à son égard.

« Oh vous êtes aussi un ninja ? Ca peut paraître idiot puisque je ne vois pas, mais j’en suis un aussi. Genin. »

Elle sourit. Ses pommettes se tintèrent d’un léger ton rosâtre lorsqu’il dit implicitement qu’elle avait été une jolie fille en détresse. On ne l’avait jamais complimentée comme ça avant. Puis, pour suivre ses paroles, elle avança sa main vers le jeune homme, saisit lentement son poignet –qu’elle trouva furtivement-, et avança la paume de celui-ci en direction du museau de Shindô. Dans un geste qui se voulait rassurant pour lui, et qu’aurait refusé bon nombre de personne. Oser toucher le nez de ce monstre, c’était accepter de se retrouver avec une entaille dans les veines. D’ailleurs, le grand loup blanc ne disait rien, et fixait Reicky avec un calme incroyable, comme s’il comprenait les paroles de sa jeune maîtresse :

« Il a pas l’air comme ça, mais il est très gentil. Shindô peut sentir si tu es bon, mais il a besoin de temps, ne lui en veut pas s’il se montre méfiant… Et puis, je serais ravie d’accepter ta proposition ! »

Elle sourit d’avantage, se rendant compte qu’elle avait brusquement changé de ton en employant un tutoiement amical. Elle en rougit, détourna les yeux même si cela s’avérait bien inutile.

« Oh vous êtes aussi un ninja ? Ca peut paraître idiot puisque je ne vois pas, mais j’en suis un aussi. Genin. »
Reicky eut un sourire attendris. Les passants marchaient a côté d'eux, se retournant pour regarder l'énorme loup de la jeune fille. Mais il ne les voyait plus. Tous semblait flous autour de la jeune ninja et de son loup blanc.

"Idiot ? Non... Tout le monde peut-être ninja, tant qu'il a une raison de vivre. Voyez vous, ma raison de vivre n'est pas encore bien définit, alors j'erre, entre deux nindos, entre deux moi-même..."

Ils avaient parlé naturellement, sans mensonge... Il en fut étonné, par tant de sincérité et de confiance, venant de lui. Il regretta immédiatement de s'être autant dévoilé, et ressentit cette gêne, comme si il état nu devant une dixaine de personnes. Il fronça les sourcils. Il n'aimait pas cette attitude, ce comportement, qui dévoile ses sentiments.

"Il y a le moi: gentil et servent, et le moi, qui perd controle dès que je voit quelqu'un se faire maltraiter."

Ah, enfin, il se retrouvait. Un mensonge lui redonna confiance. Se donner une attitude de chevalier servant était toujours utile. Mais elle decevait bien des gens. Il cachait sa lacheté et ses combats a la base amical qui finissait en bain de sang. Comment se décrire lorsqu'on a un caractère instable et changeant sans mentir ? Il c'était posé cette question maintes et maintes fois...Mais c'était résolut a cette vie de mensonge. Sa vie en était remplit ! Il ne pouvait plus rien effacer, alors il écrivait par dessus.
mais ses résolutions éclatèrent quand la jeune fille attrapa son poignet. Sa peau tressaillit a son contact. Elle approcha doucement sa main de chair près du museau du loup. Il se raidit légèrement, mais ne dit mot. Il sentit sa main, attentivement. Il releva ses yeux saphirs vers Rei, qui eut un petit sourire triomphant au coin des lèvres.

« Il a pas l’air
comme ça, mais il est très gentil. Shindô peut sentir si tu es bon,
mais il a besoin de temps, ne lui en veut pas s’il se montre méfiant…
Et puis, je serais ravie d’accepter ta proposition ! »

Il remarqua le tutoiement, et fut ravie qu'elle accepte cette familiarité. Il s'approcha d'elle, et passa délicatement son bras sous le sien. Il garda un oeil vigilent sur le loup, et la guida pour se retourner.

"Je connais un petit restau sympa. Que direz tu d'y aller ?"

Il glissa dans sa poche sa main de métal, pour ne pas qu'elle touche sans faire exprès le métal froid. Elle ne pourrais voir et se demander pourquoi cette main avait été arraché.

[HRPG tu commences un post au restau ?HRPG]

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