"Dis Monsieur...Tu joue?"

Un sourire, toujours le même. Celui que certains appelait niais, d’autre sincère ou naturelle. Pour Akira c’était tout simplement un sourire. Bref, je ne vais pas débattre sur la signification de ce sourire non ? Si ? Pourtant cela durerais longtemps vu la complexité de la chose, de la nature humaine et de toute ce qu’elle peut penser. Ce sourire pouvais dire plein de choses, il pouvait vouloir dire qu’il l’aimait bien, qu’il était gentil, qu’il était niais ou qu’il était un imbécile aussi. Bien que cela ne fut pas le cas vu qu’il était Juunin et avait un poil de jugeotte en plus de sa force.

Ainsi, il se retenait, de ne plus rester sur ses gardes, avec ce sourire, on ne pouvait pas être méchant ni être une personne profondément obscure. Et pourtant, si, elle l’était, certains disait que son cœur était pourrie, d’autre sale et enfin, certains disait qu’on ne pouvait la comprendre donc la juger. Enfin bon, Akira n’en savait rien donc il gardait cette bonne impression. Il sortit une petite bouteille de saké de son sac et deux verre. Disposant un plateau fait de paille tressé mais néanmoins dure. Il posa les deux petit verre face à face et servi le saké. Il s’assit en tailleur puis dit à Shizuka

« Il est bien normale d’être polie et galant avec jeune femme, nous sommes civilisé, ce n’est pas pour rien. Mais venez donc boire un peu de Saké… »

Enfaîte il était content de rencontrer quelqu’un de puis le temps qu’il était seule. Et puis, ce n’était pas souvent que l’on croisait une jolie femme dans les bois, fallait fêter cela quand même ! Enfin, il tilta, qu’est ce qu’elle faisait là d’ailleurs ? C’était pas très très connu comme endroit et suffisamment reculé pour que l’on atterrisse pas là par hasard.

« D’ailleurs, sans paraître indiscret, que faites-vous par ici ? ce n’est pas un lieu très fréquenté ni commun »

Simple curiosité, même pas malsaine.

Ouais c’était bien une femme. Enfin, une personne de sexe feminin. Parce Qu’on ne pouvait pas dire d’elle qu’elle était une femme dans le sens ou elle était, comme dirait l’autre, plutôt jolie. De jolie forme, un jolie visage, elle savait se mettre en valeur. Un œil tomba sur ses haches et descendit un peu plus bas jusqu'à ce que l’autre remonte jusqu'à ses yeux. Il souri et se releva légèrement, agenouillé maintenant. Il se leva enfin et dit enfin.

« C’est vrais, c’est pour cela que je m’était aventuré par la enfaîte ! »

Un sourire fendant son visage. Son bandeau frontal était dans son sac, il préférait voyager incognito enfaîte. Mais bon, il détailla la jeune femme d’un drôle d’œil avant de lui dit, lui tendant la main, comme la politesse l’obligeait.

« Akira Itosugi, enchanté de vous connaître

Et elle pouvais pas savoir comment cela était vrais. Il avait un petit faible pour elle bien qu’il reste sur ses gardes, deux années d’expérience lui avait appris qu’il devait toujours faire attention à une femme, car elle pouvait se montrer impitoyable et surprenante. Leçon de son senseï qui était à présent son amie. Il était aussi haut gradé que lui alors que son ex-senseï avait dix ans de différence avec lui !

Enfin bref, son chakra coulait dans ses veines, si discrètement (car il avait une telle maîtrise de celui-ci) qu’elle ne devait même pas percevoir le changement dans son corps. En même temps vu sa taille, cela devait être pénible de devoir baisser la tête pour voir quelqu’un, non ?
Ba wouai, avec c’est un mètre soixante-dix, il n’était pas le plus grand des homme. Je dirais même que si on ne le connaissait pas, on pourrait le trouver ridicule. Mais ne jamais se fier aux apparences car notre jeune ninja était l’un des plus fort de Suna, l’un des plus jeune aussi, prouvant son talent.

Il regarda Shizuka attentivement. On aurait dit deux loup se toisant pour savoir ce qui allait se passer ensuite.

Un autre jour, An Other Day. C’est comme vous le voulez. Il n’y pas un jour sans qu’il ne pense à elle, il n’y a pas un jours sans que sa mère n’occupe pas ses pensées. Pourtant, celle-ci ne lui rappel aucun souvenir heureux, c’est plutôt le contraire. Une pars d’ombre que chacun connaît, cette pars que l’on cache tous pour être correcte et se fondre dans le moule. Lui, la cachait derrière un masque de Gentillesse et de sympathie ainsi que ce sourire toujours présent alors que les larmes ont toujours eut envie de couler. Une larme avait déjà réussit à couler mais depuis, ce fut une haine féroce qui la remplaça. Une haine froide et tellement grande qu’il n’arrivait pas à la faire s’exprimer autrement que par les actes. Parler, il le faisait tout le temps mais jamais sur quelque choses de fâcheux, c’était pour cela qu’il avait cette façon de détourner les discutions sur quelques chose de totalement hors-sujet. Cette manie énervante et impossible à éviter.

Un petit papier dans la poche, il partit de Suna pour aller se ressourcer autre pars, pensait à autre chose, se remplir la tête d’images agréable et s’éloigner de sa mère. Comme dit le proverbe « Loin des yeux, Loin du cœur ». Peut-être cela marche mais pas pour lui. Son cœur, sa tête était emplis de sa faute, enfin, de ce qu’il pensait être sa faute. Il marchait dans le sable, la chaleur lui faisait la tête mais le soleil l’obligeait à ne penser qu’a sa marche et pas à quelqu’on que pensée néfaste. Ou morbide…Ou les deux.

Il s’arrêta dans une auberge plus loin sur le chemin. Le chemin vers ou ? Il ne le savait pas lui même, il avait décider de marcher, simplement marcher, jusqu'à ce qu’il n’en puisse plus, jusqu'à ce qu’il se retrouve autre pars… Une autre vie, une autre famille ou une histoire différente, voilà ce qu’il voulait. Mais il se disait qu’il ne serait pas comme ça et que sa vie aurait pu être pire. Enfin, c’est ce qu’il disait même si cette petite boule de haine, faisant partie de son inconscient, essayait de lui faire dire le contraire.

Il prit une douche. Il resta une demie-heure sous cette douche, comme si il essayait de se laver de tout cela, de toute la fatigue, l’amertume, de toute sa morosité qu’il essayait de combattre depuis le début. Il passa sa mains dans le dos, touchant, frôlant, chacune des cicatrices que lui avait laissé le fouet ou plutôt l’homme qui était derrière. Et il ne lui semblait pas que c’était le directeur de sa prison, de son pensionnat plutôt, mais son père. Une colère terrible s’empara de lui et un morceau de carrelage se retrouva au sol tandis que sa main saignait légèrement.

Il reparti le lendemain. Quelques plus tard, il vit une petite clairière et s’allongea à l’ombre d’un arbre, un tilleul ou un marronnier sans doute. Il sortit un cigarette de son paquet, il en lui en restait plus beaucoup. Tira son zippo de sa poche et alluma sa clope tout en tirant dessus. La nicotine passa par ses poumons, s’infiltrant dans son sang, se déployant dans chacun de ses organes. Cela faisait du bien. Vous ne pouvez pas comprendre tant que vous ne fumez pas. Vous ne comprendrez jamais quel bien cela fait malgré tout ses effets secondaire.

Un bruit de pas, il releva la tête.
Une femme.
Peut-être.