Dans la petite demeure numéro 17 de l’allée principal menant au Palais du Kazekage, un Junin ouvrait les yeux. Entortiller dans sa couette, il éteint son réveil. Sa sortie nocturne avec son aigle, Jiko, s’était éternisée. La beauté des paysages qu’ils visitaient leur enlevaient toute notion de temps… Il n’avait dormit que deux heures, mais pour lui, c’était déjà beaucoup. Possédant Ichibi, faire une nuit complète lui était impossible. Un talentueux médecin avait déjà réussis à bloquer le sceau pour accorder au jinchuuriki deux heures de sommeil. Il était six heures et demi, et Suna entrouvraient ses yeux. Quelques hommes, encore mal réveillé marchait dans la grande rue. Le junin aperçut une feuille, de couleur verte, poser sur son bureau. Ah oui….les équipes. Ce qu’il attendait et redoutait était arrivé. Il devait maintenant s’occuper d’une équipe de 3 genins. En tant qu’assistant du Kazekage, Reiky avait pu mettre la main sur les dossiers de chacun.
Un prénommé Karage Yahiko, qui faisait partie de la même famille que Yumee. A son retour au Pays du vent, le jeune homme s’était renseigner. La Kazekage appartenait à une ancienne famille qui avait jadis dompté les loups sauvages. Maintenant, chaque membre se voyait attribués un canidé, dès sa naissance. Hm, il maitrisait Katon, et comment tous les Karage un peu de taijutsu.
Le deuxième ninja était Miharu Sato, un garçon d’affinité suiton, adepte du genjutsu. Et enfin le dernier, Kin Youko, utilisant le futon et les marionnettes. Tous avaient entre 15 et 16 ans. L’avantage étais que lui aussi maitrisait le futon et le suiton. Pour le pouvoir héréditaire du Karage, il l’avait déjà rencontré lors d’un entrainement avec Yumee, et il savait sa puissance. Il faudra faire attention. Le genjutsu, il en avait déjà reçut un, d’un uchiwa de l’akatsuki, et l’expérience avait été très déplaisante. Quand au marionnettiste, il ne connaissait que de nom cette spécialité. Trois genin très intéressants à première vue.
Les cheveux encore mouillés de la douche, le garçon ferma la porte à clé. Les lueurs du soleil levant accentuait les couleurs pâles des rues, mettait en valeur le village. Reiky était un peu anxieux. Comme voir de ses propres yeux le niveau des trois genins ? Lui, avait subit l’épreuve des deux clochettes. Le but était simple, attrapé un des deux objets. Ceux qui l’obtenaient avaient le droit de manger. L’autre restait attaché aux poteaux. Lui avait réussi à attraper la clochette, et c’était son camarade qui avait tendu son assiette au perdant. Mais il allait changer certaines choses…Le début ne changeras pas. Le perdant, qui n’est pas forcément le plus faible, mais celui avec la moins bonne stratégie, devra alors récupérer une des clochettes de ses camarades, par n’importe quel moyens. Mais comme chaque sensei le sait, le but de cette épreuve n’est pas uniquement d’avoir les objets, mais surtout, de tester leur générosité. Une équipe se doit être uni, alors, pour que le perdant soit accepté, il devra refuser de ce battre contre ces coéquipiers. Satisfait, Reiky prit le chemin des terrains d’entrainements. En passant devant les portes du Palais du Kazekage, le sensei vérifia que son annonce qu'il avait passer la veille était bien affichée.
« L’équipe 4 est attendu, a 7 heures aux terrains d’entrainements. »
Reiky se doutait bien que l’heure matinal de l’exercice allait surement déplaire a certains, mais avec lui, la journée commençait parfois avant que le soleil ne se lève. Et il faudra s’y faire. Les terrains étaient encore vides, et le jeune homme s’installa au milieu, a coté du vieux chêne. Le vent frais venait soulever quelques grains de sables, mais le ciel bleu annonçait une belle journée. Il ôta son long manteau noir, et son écharpe, qui cachait la moitié de son visage. Il vérifia que tous ses Kenai étaient dans les poches de sa veste de chunin. Dans son dos, l’impressionnant étui noir qui portait Tsuyosa, son grand Katana. Pendait a sa taille Magira, son poignard, petit mais très puissant. Appuyé contre le tronc, sa sacoche, encombré de papier, de bouteilles d'eaux, de casse croute, et surtout, de deux clochettes. Il les attacha d'ailleurs à la ceinture de son pantalon.
Il allait commencer a s'échauffer, lorsqu'un léger bruit lui fit tendre l'oreille. Un battement régulier dans l'air se fit entendre, puis une ombre passa dans les cieux. Jiko, son aigle. Mais pas n'importe lequel. Il était allez le chercher près de Kiri, a Ta no Kuni. Il avait erré, pour chercher un moyen de retrouver Yumee, enlevé par un membre de l'akatsuki. Et il avait trouvé une vieille légende, celle des futagos. Ces êtres, qui naissaient en même temps que vous, parfois a l'autre bout du monde, et se comprennent, en un regard. Il y a des clans et des familles qui regroupent tous ceux ayant le même animal, comme les Inuzuka, ou les Kaguya. Mais rares sont ceux qui savent que leur animal est leur moitié.
Mais, la première qui vous surprend en voyant ce rapace, c’est sans aucun doute sa taille. D’environ deux mètres de haut, l’oiseau déployait ses longues ailes d’un marron foncé mêlé à quelques plumes d’un noir d’encre. Ses pattes blanches s’étirèrent, dévoilant ses trois serres capables de vous ouvrir le crane d’un simple geste. Ses yeux fauves jetèrent un regard au ninja, et son bec jaune or s’entrouvrit pour laisser entendre un cri perçant. Le sable volait sous le vent que produisais ses égides. Son cou blanc s’arqua, et ses pattes entrèrent en contact avec le sol. Reiky eut un petit sourire. Il dégaina un shuriken et visa la tête du rapace. Sans même s’en inquiéter, Jiko fendit l’air de ses deux aigles. La puissance du vent qu’il dégagea suffit à changer la direction de l’arme, qui fonça vers son possesseur. Celui-ci l’évita, et entendit résonner dans sa tête la voix de l’aigle :
« Sympa comme bonjour… »
« Oui, je sais, mais il faut qu’on s’échauffe. Je suis à le sensei d’une équipe de 3 genins. »
« Il faut que TU t’échauffe, pas moi… »
Le jeune homme soupira, et fit quelques mouvements, pour ne pas se froisser quelque chose. Il venait a peine de commencer ses pompes que des pas se firent entendre.