Le soleil se levait lorsqu’Altaïr arriva dans un village qui était tout proche de Konoha. Il avait voyagé toute la journée à cheval ; même si les ninjas se déplaçaient rapidement par leur propre moyen, Altaïr avait toujours préféré la compagnie de son étalon pour les petits voyages sans importance. Arrivé aux portes, il descendit, attrapa les brides et traina le grand étalon blanc près d’une fontaine. Altaïr s’assit au bord du point d’eau et caressa le cou musclé du cheval qui avait déjà commencé à se désaltéré.
« - Je crois que je vais faire comme toi mon vieil ami. »
Altaïr sauta à terre et prit une gourde qui était attaché à la selle, il fit sauté le bouchon et but quelques gorgée d’eau. De minuscules gouttes coulèrent le long de sa joue et la rafraichissaient un court instant. Le ninja s’étiré lentement avant de remettre la gourde à sa place et avant de laissé son cheval seul sur la place, Altaïr prit soin de dissimuler son bandeau sous sa capuche et de rajusté le bout de tissu qui lui entourait la tête aux niveaux de ses yeux. Puis il donna une dernière tape amicale à sa vieille bourrique et prit la bourse qu’il avait dans son sac avant de partir chercher de quoi manger. Il déambula quelques heures dans la petite ville, faisant attention à chaque coin de rue de ne pas percuter quelqu’un ; les sens en avant, il analysait chaque bruits, chaque sons et rentrait dans sa mémoire la structure des lieux. Après avoir fait le tour de la ville, le soleil brulait en son zénith, la chaleur qui lui caressait le visage le lui signalait. Il se mit enfin à chercher un marchand de foin. Après avoir de demander son chemin à plusieurs habitants, Altaïr arriva enfin à bon port, il acheta deux bottes de foin à un prix tout à fait raisonnable et il repartit voir son cheval. Arrivé à la place, ce dernier hennit de contentement à la vue de son déjeuner. Dans un grand éclat de rire, il déposa le foin devant l’étalon.
« - Bon, je te laisse, je vais manger un bout, acheter deux trois broutilles et on repartira.
- Iiiiiii…. brffff.
- Hé hé ! »
Pendant ce temps, Altaïr ne s’était pas rendu-compte qu’il était suivi par plusieurs individu, il faut dire qu’avec toutes ces personnes, il ne pouvait distinguer lesquelles étaient un danger potentiel. Ils étaient 6, des adultes, la trentaine certainement, de grandes tailles et en grande forme physique.
« - Alors, c’est lui ?
- Oui, c’est lui qui a causé des ennuis au petit gars du chef, faut lui réglé son compte ici, personne ne pourra l’aider, on le suit et dès qu’on a une occasion, on le ratatine.
- Très bien. »
Altaïr arriva enfin à un petit restaurant, le serveur était un personne extrêmement poli qui lui prit par la manche pour le guidé à une table et qui prit la patience de lui lire tout le menu. Après l’énumération de tous les plats du restaurant, Altaïr commanda un bol de ramen, une dizaine de nems et quelques sushis. Après une attente tout à fait correct, à peine plus de 10 minutes, Altaïr fut servi et commença à se régaler. Lorsqu’il allait commencer ses ramens, un homme s’assit à sa table, prit le bol et le posa plus loin. Altaïr tourna la tête en direction du bonhomme, il était en train de mâcher un nem et dit :
« - Euh… Mff Je chais pas chi t’as remarqué mouais je chuis en train de moanger.
- Que… Et toi tu sais pas qu’on parle pas la bouche pleine ?
- Chi mais.. Hung… Aah C’est pas la politesse qui t’étouffe toi.
- Tu me vouvoie sale aveugle.
- Pareil pour toi tête de fion. »
L’homme sortit un couteau et envoya valsé le reste de la nourriture en l’air.
* Et merde moi qui voulait manger tranquille… *