Le sort en était jeté...l'Akatsuki allait enfin commencer sa longue et périlleuse tache...tache que l'illustre marionnettiste attendait avec impatience, une impatience digne des shinobis les plus machiavéliques. L'heure de la parole et des réunions avaient enfin sonnée, place maintenant à l'art, comme le définissait si bien Sasori. L'art obscure, l'art de l'hitokugutsu, l'art de transformer des humains en marionnettes, en quelques sortes la recette de l'immortalité du marionnettiste, puisqu'il en était lui même l'objet. 298 marionnettes, un village rasé, n'en étaient-ce pas assez...pas pour lui...à priori, cette soif de sang qui menait Sasori n'était principalement dut qu'à l'art. Une chose terrifiante, une chose incroyable, incompréhensible, tellement incompréhensible, que la vérité elle-même n'aurait sut déceler le vrai du faux.
Enfin...toujours est-il que le déserteur de rang S de suna, l'homme le plus recherché dans le pays du vent avait désormais quitté sa chambre, ou du moins la pièce dans laquelle il se reposait à l'akatsuki. Il n'avait pas pour autant oublié cette technique qui lui était chère, la technique d'imitation des formes, première technique qu'il avait utilisé en se rendant sur son lieu de prédilection, son terrain d'entrainement. Un combat ridicule, ou plutôt un meurtre, sur l'un de ses prisonniers, un homme ayant la quarantaine, les cheveux grisonnant, l'apparence lugubre, enfin...il n'était plus et ne sera plus jamais. Une marche lente, et froide, s'en suivit dans le désert glacé de Suna, lors des nuits, la température pouvait passer en dessous de 0°Celcius. De plus, un petit vent des plus froids soufflait aussi par moment, m'enfin...sous la marionnette d'hiruko, et de plus sous l'effet d'un clone, cela n'allait pas atteindre le marionnettiste, qui quant à lui suivait de près pour atteindre le pays du feu.
Le temps semblait passer à vive allure, tandis que les frontières de Suna se rapprochait de plus en plus, au loin, à travers l'épaisse noirceur de la nuit, les forêts de Konoha semblaient se distinguer facilement. Finalement, cette barrière noire, ressemblant plus à un obstacle qu'à un sentier menant à Konoha, finit par venir à la rencontre du shinobi déserteur. Les adorateurs de la feuille n'étaient désormais plus très loin, et la mission pouvait commencer. Une ombre se faufilait donc à travers les arbres, sa vitesse n'était pas conséquente, et témoignait du long chemin qu'il avait parcouru pour venir. Cependant, au sommet d'un arbre, sa course s'arrêta, tandis que celle de son clone continua le même chemin monotone.
Sa silhouette épaisse finit par s'arrêter plus loin, aux pieds de certains arbres marqués par d'épaisses traces de Kunai, témoignant d'un combat ou d'un entrainement. Une légère brise soufflait, tandis que les rayons de lune parvenaient à peine à percer les feuillages épais des arbres du pays du feu. Par moment, alors qu'un rayon venait éclaircir la cape du shinobi de suna, on distinguait brièvement les nuages rouges ornant la cape noir d'hiruko. Sasori était toujours perché sur une branche, contrôlant à distance son clone. Il avançait à pas lent, guidé par le vent, tandis que rayonnaient au loin, quelques torches témoignant la présence des épaisses murailles du village caché de la feuille. La nuit était parsemée de silence, aucun son ne régnait si ce n'est les pas lents d'Hiruko. Il se rapprochait de plus en plus des murailles, toujours furtif, en ayant d'ors et déjà repéré les ANBU postés sur celles-ci.
Le silence était donc présent, lorsque un bruit de cisaillement vint percer l'air, puis un bruit lourd. Les senbons avaient atteint leurs cibles, et Sasori, du moins son clone, pénétré dans l'enceinte du village. D'un mouvement rapide, Hiruko rentra dans un parchemin, en effet, l'apparence de cette marionnette, pourrait bien éveiller des soupçons d'autant plus qu'elle ne présage rien de bon. Enfin, ses premiers pas à Konoha, étaient plutôt hésitant, et il essayait d'éviter au maximum des rencontres, écoutant au moindres tavernes, si il ne pouvait déceler la moindre information sur les jinchuriki ou les shinobis du clan Hyuga. La chevelure rouge du marionnettiste de Suna, était maintenant dévoilée au grand jour, et son apparence juvénile tout autant, c'était la couverture essentiel pour préserver son identité. Son apparence était rassurante, et il ne semblait pas représenter une menace. Erreur évidente au vu du passé meurtrier de l'homme âgé maintenant d'une cinquantaine d'année. De plus ne retranscrivant aucune émotion, due à l'absence de mouvement sur le visage, les shinobis de Konoha ne pourraient en aucun cas déceler en lui la moindre faiblesse trahissant à coup sur son intrusion.
Jeu 15 Mai - 0:13