Rp d'acquisition de nouveaux pouvoirs du Doc.

_Acquisition du Fuuton_

La Machine des rêves : Réapprendre les bases.

Il y a longtemps que je ne me suis pas penché sur de l'apprentissage pure, ces dernières années la science ma obnubilé, ainsi que mon boulot je dois admettre. Tuer pour de l'argent c'est un job qui ne laisse pas le temps de prendre des vacances, et j'ai terriblement besoin de finance pour tout ce que j'entreprends, ou même pour me lancer dans une prochaine mission. Finalement je n'ai pas pris le temps de me replonger dans le ninjutsu. Au point de laisser tomber mes grands projets de contrôler une nouvelle affinité. Je l'avais presque maîtrisée à l'époque, mais le temps hélasse...
Je devrais m'y replonger, pour ça j'ai de bons outils, je peux en effet utiliser ma machine, ma merveilleuse machine, encore à l'état de prototype malheureusement. Dire qu'elle me permettrait de créer un monde directement dans mon esprit, creusant dans ma tête assez d'espace pour que je puisse directement m'y entraîner. Pas de fatigue physique réelle et le contrôle final d'un grand pouvoir. Allons, courage, je dois me lancer, il va falloir de toute façon qu'un jour je la test, que je lui monte dessus.
C'est dans ce but que j'ai entassé les cadavres.
C'est uniquement pour cela que je dévoile et considère comme terminé ma machine des rêves. Parfaite... six mois de tortures sur de pauvres victimes aux cervelles se liquéfiant
pour en arriver là. Alors je dois en profiter, pour honorer leurs mémoires au moins... héhé.
Magnifique même, quand tant de vies sont sacrifiées c'est ainsi qu'on appel un une très probable réussite, une invention géniale.
Comme lorsqu'on gagne une guerre en tant que générale, la gloire est entièrement pour moi lorsque j'invente, je suis le seul à en profiter aussi.
Grâce à elle je vais pouvoir devenir un maître du Fuuton en peu de temps et surtout éviter les contraintes. L'air le plus puissant des 5 éléments de base.
Enfin, si je ne meurt pas d'une stupide erreur. L'empressement peut m'en faire commettre. Je ne m'en voudrais pas de toute façon, vu que je serais cuit. Quel gâchis ce serait pour vous autres alors... même si vous n'en avez pas encore conscience et sûrement jamais d'ailleurs.
Le risque apporte la chance. Ou pas...

Je me pose tout de même quelques questions, non pas sur l'expérimentation dont je vais être l'auto-cobaye, mais sur le temps qu'il me reste dans cette zone, en effet l'hécatombe que provoque mon installation à dut être remarqué, vu que je suis déjà recherché je ne vais pas non plus jouer sur la corde sensible et rester trop longtemps au même endroit.
Après tout maintenant que nous sommes trois dans ce laboratoire je suis encore d'avantage repérable, tout en sachant que seul je n'étais pas sans faille à l'époque, la preuve Rikou avait finit par me retrouver. J'espère avoir retenu la leçon et que mes déplacements réguliers suffisent. [Une 30aines de Lignes]
J'abandonne un lieu et l'observe pendant quelques mois, si jamais il n'est pas visité cela veut dire que la cachette est bonne et j'y retourne lorsque je quitte le nouveau lieu.
Bref je suis un nomade, j'y suis contraint.
Je ne peux pas m'attendre à être bien accueillit après tout, et être chassé m'amuse, les choses seraient trop lassante autrement. Puis une organisation aussi serait épuisante, ils sont totalement incapables d'agir avec sens, pour preuve l'Akatsuki qui avec la puissance de ses membres avait dans le passé mainte fois l'occasion de prendre le contrôle de points stratégiques.
Que ce soit du territoire ou autre chose. Enfin... je me perds dans toutes ces pensées pour arriver à un sujet sans rapport et j'oublie ce qui m'intéresse maintenant. Le Fuuton.

Bien installons nous, je me glisse de mon fauteuil roulant jusqu'à cette chaise au semblant de chaise électrique.
Je l'ai même nettoyée pour l'occasion et elle en avait besoin après avoir supportée les corps calcinés et décharnés qui s'empilait ensuite dans la chaudière. L'odeur des cadavres qui brûlent est vraiment difficile.
Quel lieu de cauchemar...
Quel sensation horrible que de savoir qu'on va mourir dans d'atroces souffrances, je n'aimerai pas être une de ces victimes, car c'est comme cela que même moi je les appel.
Allez. Arrêtons un peu, que Dieu que j'attends au tournant, n'aille pas se venger héhé...
Surtout pendant mon Sommeil.

Je dois revenir maître du Fuuton, combattre dans mon esprit, sans même bouger. Le génie à des avantages certains.
Je finis de m'installer, allez, je m'attache au cas où la douleur me fasse voler à travers la pièce.
Je met ma tête dans entre l'étau fantastique de technologie, principale partie de cette invention, et j'abaisse la manette.
A tout de suite monde réel.

_Rp d'expérience_

(Les "--------------" sont des séparations temporelles)

Mini aventure du Doc. : Inversement des rôles.

1ere Partie : La Mission.

Cette fois je fonctionne en solo, c'est tout simplement rare depuis que Call et Yuushi m'ont rejoins.
Je dois m'en prendre à, je cite : "Le type s'appel Setsujoku, il à une dent contre nous, le fait est qu'il à tué 3 de nos espions ne nous laissant que des cadavres dépecés. Vous devriez être dans votre élément...".
Oh ça je ne peux pas le prédire,, il peut agir pour des raisons sans aucun rapport avec les miennes, c'est même certain.
La dernière victime qu'il à faite était dans le secteur, une maison de passe, classique, cliché même. Les autres criminels ne pourraient pas commettre leurs crimes dans des endroits studieux, ils abiment grandement la réputation de tous ces lieux.
Je n'ai plus qu'à m'informer à l'ancienne, obligé d'être discret.

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Rien, strictement rien, enfin si... une adresse, celle d'un casino. L'homme qui me l'a donné prétendez que toutes les affaires louches de la région se déroulaient là bas. Je ne vois pas vraiment de rapport avec le nouveau meurtre mais j'ai toujours apprécié les jeux d'argents alors autant en profiter, je ferais d'une pierre deux coups, quoi que je doute de l'intérêt réel de se rendre dans un tel endroit. La chance pourrait me sourire après tout.
En attendant je dois rôder, puis aussi faire attention, on ne sait jamais que le type soit encore dans le coin...
Si il à put savoir qui était les trois espions qu'il à tué il devrait savoir qui je suis. Les risques du métier.
Un homme en chaise roulante ne passe inaperçu de toute façon.

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J'ai fais mon entré il y a une heure dans ce casino, des pistes de criminels il y en à pleuvoir, il y a même un groupe qui est sortit en me voyant, ils ont dut me reconnaître. J'aurais mieux fait de cacher mon identité avec bon vieux jutsu adapté, le zèle ma fait agir autrement. Je devrais être moins sûr de moi, me reposer sur mes acquits pourrait me coûter cher.
Enfin bref, je suis ici alors autant jouer. Mais d'abord, se mettre dans l'ambiance.
Direction le bar. A peine arriver on me sert, pas le temps de demander, ils ne doivent avoir que leur vieux saké rapide à boire cul sec pour limité le gout affreux. Peu importe pourvu qu'on est l'ivresse.
De toute façon si l'alcool avait bon goût ce serait la fin du monde, qui voudrait vivre dans la réalité.
Enfin, je me décide à avaler le contenu du verre et en pleine grimasse car l'étrange cocktail contenant effectivement du saké est mal passé, on me ressert. Je ne me fais pas prier, ça nettoie.
Au bout du septième verre et après avoir laissé sur le bar une somme conséquente mais totalement sans considération avec ce que je viens d'ingurgiter, je me lève enfin.
Plusieurs choix s'offre à moi, parmi les différents jeux qui apparaissent vaguement dans la fumée et le monde agglutiné pour jouer ou voir perdre quelqu'un d'autre. Le BlackJack étant définitivement lassant je me penche sur le pure hasard et choisis la roulette. D'une voix sûre voyant que personne n'attend après ce jeux délaissé je demande le 1 rouge.[28 lignes en considérant les demis lignes comme O.5]
... Wouh... ça tourne... Perdu. Je recommence et recommence ainsi 4 fois, je finis par gagner en restant sur le même nombre et empoche de quoi me dédommager mes tentatives infructueuses. Assez stupide, je continue à faire le tour des tables, 1h puis 3h s'écoulent, la nuit est maintenant bien avancé et la soif revient au galot. Je décide donc ayant perdu ma journée et quasiment tout mon argent de faire appel au pouvoir de la boisson forte pour oublier tout mes problèmes.
Un homme est assis à côté de moi, il semble me regarder. Je prends quelques nouveaux verres et m'échappe vers les toilettes. Ils sont dehors, c'est un vieux village. Finalement il n'y a rien d'exceptionnel ici, c'était juste un fais divers, je vais rentrer dès demain, la fatigue commence à me tomber dessus et laisser mon fauteuil à l'entrée et être condamné à boiter avec cette béquille ne me sied pas du tout. De retour au bar, voilà. Je bois mon dernier saké et puis je repart me trouver un lit dans cet endroit glauque comme ça je suis sûr de me faire assassiné. Vraiment... inutile ce voyage.
Ah, le goût de celui-ci est encore pire que les autres, le fond de la bouteille certainement. Ouh, je ne me sens pas bien du tout, ça devait être celui de trop, je... je tombe... ... ... Merde.

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2eme Partie : Condamné à l'empathie.

- Décidément j'ai beaucoup de chance. Seulement trois victimes pour qu'ils vous envoie et je tombe sur vous tout à fait par hasard.

Mon crâne... ah... je... je suis...

Je suis où...

- Je ne connaissez pas cet aspect de votre personnalité, se jeter dans la gueule du loup, enfin c'est bon pour moi.

Une voix inconnu, je crains le pire, je ne peux pas bouger les mains. Aurais-je perdu cette fois. C'est sombre, un mauvais présage. Le sol est froid. Je ne me vois pas le visage de mon interlocuteur, mon esprit est encore brumeux... j'étais dans ce casino puis... J'ai dus me faire arrêter, la milice existe partout, les dénonciations pour de l'argent aussi !
Quel abrutis.
A moins... a moins que ...

- 10 ans que j'attends ce moment Doc. Vous vous rendez compte ? 10 ans.

Les Anbus d'Oto, ça doit être eux... ils veulent se venger, ils ont dut directement me conduire dans un vieux cachot pour me torturer. Le type vient de prendre quelque chose sur la table...

- Vous ne me reconnaissez même pas, bien sûr. Pour vous je ne suis qu'un parmi des milliers.

C'est encore pire que ce que je craignais, une vengeance, il me faudrait un miracle pour m'échapper poings liés mais je ne pense pas que le dessin estime que je mérite ce genre de récompense.
Il à allumé une petite lampe, je le vois enfin.
L'homme est grand, sale, visage et mains usées, malgré tout il semble jeune.
Autant introduire la conversation, si s'est un sadique qui se nourrie de la peur je ne dois rien lui offrir.

Dit moi directement lequel des membres de ta famille j'ai tué.

- Oh mais vous n'avez tué personne dans mon entourage, ça non. Autrement je vous aurez déjà torturé puis livré à n'importe quel village.

J'ai du mal à deviner ce que tu me reproches, tu veux jouer les justiciers ?
[25 Lignes en considérant les demi lignes comme 0.5 et en excluant les trop petites X)]
Faire durer la conversation et espérer, avec un minimum de chance on viendra me chercher... un mission solo... secrète.
Je sais comment ça se passe, jamais je ne sortirais d'ici, heureusement si jamais il tente de me torturer, une gélule de cyanure que je garde entre la lèvre et la gencive supérieure suffira à me tuer en quelques instants.
Pour l'instant je dois arriver à récolter des informations.

- Oh mais j'ai mieux à faire, pas d'inquiétude. Non, tu étais effectivement sur la bonne piste au départ, c'est effectivement une histoire de vengeance, mais la personne que je souhaite venger c'est moi.

Toi ?!

- Il y a 12 ans vous m'avez capturé, je me suis retrouvé les yeux bandé assis sur une chaise, pendant 6 heures vous m'avez injecté des produits en m'expliquant que leur but était de créer la plus grande douleur chez la victime sans aller jusqu'à la mort, vous m'avez aussi dit que vous étiez en expliquant que de toute façon à la fin j'allais mourir. J'ai résisté mieux que les autres patient mais à un moment mon pouls c'est arrêté. Diagnostiqué mort vous m'avez enterré avec une dizaine d'autres corps.

Je les brûle normalement, je devais être pris par le temps.

- Effectivement. Je me suis réveillé brusquement, la main d'un jeune homme décédé sur mon visage, à 2 mètres sous la terre, je suis sorti au gréé de la panique et de l'effort. Je suis rentré chez moi sans rien expliquer. J'étais encore choqué. Six mois plus tard je me suis décidé, racontant tout à mes parents puis aux autorités du village nous sommes allé sur les lieux. Nous n'avons rien trouvé.

J'ai l'habitude d'effacer correctement mes traces quand je change de laboratoire.

- Peu importe, ils m'ont pris pour un fou. J'ai été torturé puis ridiculisé.
Je me suis donc initié au taijutsu et suit devenu Juunin de mon village.

C'est bien, beau parcours.

- Ne vous fichez pas de moi, je ne pensais qu'à vous retrouver et à vous faire payer, à tel point que mon travail de Juunin en fut altéré, je perdis mon grade. J'en est d'ailleurs profité pour quitter le village et partir à votre recherche.
Pendant dix ans je vous ai pisté, j'ai même faillit vous avoir il y a quelques années en envoyant des Anbus de Suna dans un laboratoire que vous n'aviez pas encore quitté.

Ah, c'est toi... j'ai dut tout faire exploser à l'ancienne, certains sont morts dans l'explosion je crois... dommage pour eux, il est évident que j'avais prévu le coup.

- Oui, mais moi j'avais prévu de les envoyer pour ne courir aucun risque, je voulais être sûre de vous faire payer un jour.

Honnêtement tu es pitoyable.

- Quoi ?!!

Être prêt à sacrifier des gens justes pour tuer un seul monstre, c'est déjà un mauvais calcul, si on considère en plus que tu as fais ça afin de satisfaire ton envie vengeresse ça te rend encore plus monstrueux.
De plus tu as gâché ta vie entière pour me trouver alors que tu aurais put l'utiliser pour faire le bien.

- C'est vous qui dite ça ! J'ai dut me réveiller dans une autre dimension !

Moi j'ai choisis mon camps, ce qui fait finalement que je suis quelqu'un de meilleur que toi.

- Absurde raisonnement ! Vous ! Vous savez ce que je vais faire ?
Je vais vous laisser croupir pendant 6 mois dans un cachot où vous devrez vous nourrir des rats et des cafards de passage !!!
Ensuite je vous torturerez et je vous tuerez en vous enterrant vivant !!!

AHAHAHAH !!! tu as mis longtemps pour réfléchir à tout ça ?
Vois tu si tu étais vraiment intelligent tu aurais profité de mon emprisonnement pour me torturer tous les jours, et tu m'aurais aménagé une cellule correcte afin que je ne meurt pas d'une maladie et que tu puisses continuer ton œuvre.
Ensuite tu m'aurais obligé à manger des cadavres par exemple, je ne sais pas ai un peu d'imagination !

- C'est ça parle, en attendant c'est toi qui est en position de faiblesse. Allez docteur, dort bien, quand tu te réveilleras tu seras dans ton cachot, et pour longtemps.[29 Lignes en considérant les demi lignes comme O.5 et en excluant les trop petites]

_Rp d'acquisition d'une marionnette_

1ere Marionnette : Gally.




Il y a longtemps, dans ma jeunesse j'ai admiré.
Je vais la faire à son image Yoko, Gally, ma préférée. C'est à elle que je vais léguer tous les pouvoirs de défense.
Ce sera ma protectrice, lié à moi, directement accroché sur la représentation de ma faiblesse, directement sur mon fauteuil roulant. Il lui faut des ailes, de grandes ailes. Je sais ce que je vais en faire, j'ai déjà prévu toutes les inventions que je vais lui intégrer. Elle va être magnifique, elle va être belle.
Pourtant je ne l'ai faite qu'avec des pièces de récupération et c'est ma plus belle œuvre.
Je l'ai faite à partir des trais humain, en terme de mesure et d'esthétique elle est une parfaite copie, seul son corps décharné laissant paraître ses entrailles de métal laisse voir sa vraie nature. Elle est même capable d'expressions humaines à travers son visage si fin.
Elle va beaucoup me servir d'un point de vue technique, elle sera ma caution de survie. Déjà elle est équipée d'un capteur électrique, ainsi elle peut absorber la foudre, les jutsus de Raiton y compris et le transformer pour me le rendre sous forme de chakra. C'est une sorte de paratonnerre.
J'ai prévu cette sécurité car elle à la deuxième grande capacité de me permettre de voler, en effet ses ailes peuvent se déplier largement et alors ma maîtrise du Fuuton permet d'établir un équilibre nous donnant le pouvoir de nous élever dans les airs, ainsi je peux assister à mes propres combats sans rien risquer.
Elle renforce aussi toutes mes techniques de type Fuuton.
Bien entendu elle n'est pas dépourvu de techniques, approchez vous des ses ailes et c'est la décharge assurée.
Et d'autres petits détails que je vous épargne.

Elle n'est pourtant que la partie émergente de l'iceberg, car c'est mon fauteuil roulant entier qui est une marionnette. En effet, les roues sont adaptés pour recevoir comme un membre humain du chakra et je peux ainsi rouler extrêmement rapidement, ainsi que de flotter sans encombre sur l'eau en propageant mon chakra sur ses deux roues que je peux également d'un geste détacher du reste de la carcasse pour les envoyer sur l'adversaire suivit d'un fil de chakra.
L'énergie nécessaire à tout cela est minime.
Gally est elle accroché dans le dos du fauteuil par les jambes et le buste, elle en fait partie intégrante.
A partir de son ventre elle dépasse le haut du dossier, elle est lorsqu'elle pas utilisée comme dans un cocon, ses ailes sont repliés sur elle même ne laissant rien voir de la créature.
L'équilibre est maintenue entre autre grâce aux travaux que j'ai effectué sur mon moyen de locomotion, le meilleur exemple est que lorsque que je combat, je peux bouger avec mon siège en le contrôlant avec seulement deux de mes doigts.
Ce n'est donc pas parce qu'une de mes jambes me fait habituellement défaut que je suis devenu incapable de me défendre.
Je me déplace même à la vitesse d'un ninja de mon niveau, une roue en moins ou pas, je suis aussi agile sur ce fauteuil que si j'étais à pied. Les tours sur moi même sont nombreux pour donner de l'impulsion à mes coups, quoi que le combat au corps à corps n'est qu'une solution de dernier recourt dans mon cas.
Pour les sauts c'est elle qui me permet d'atteindre la vitesse et la hauteur égal à mon adversaire, ses ailes même permettent quelques avantages de ce point de vue.

Enfin bref, ma beauté est un véritable monstre.





Pour compléter les lignes manquantes : Intérêt commun
(Rp de la rencontre entre Nova et Call Satsujin plusieurs années avant les fais actuels).

Coudre, recoudre...
Coudre, recoudre...
Coudre, recoudre encore !

Pense-tu vraiment que j'ai quitté mon ancien boulot pour devenir ton esclave ?

7 ans avant ce jour.

Alors comme ça, puisque je t'aurais sauvé la vie sur le champs de bataille, chose dont je ne me souvient absolument pas notons le, tu veux devenir mon allié ?

Tu as sûrement crut que retrouver mon repaire et faire sauter ma couverture ne suffisait pas, tu veux sérieusement me faire mourir de rire ? Allez qui t'envois.

...
...

Eh bien répond !

Trop longtemps que je me cache ici, la preuve il est ici, ce type à dut perdre un temps fou pour me retrouver. Gâcher sa vie ainsi, c'est à la fois dégoutant et peu être un peu inquiétant. Qui sait, si il est à ce point fanatique de mon être il pourrait très bien se lancer dans des actes très étranges... je devrais le tuer, puis j'ai faim. Allons qu'est-ce que je dis, je ne mange pas d'humain... Pourtant l'idée n'est pas mauvaise, on dit que ça à le même goût que le porc ce qui n'est pas étonnant.
Les organes de cet animal sont d'ailleurs les plus proches de ceux des humains. Ironique.
Méfions-nous des rumeurs oui, je n'aurais même pas d'animal à qui donner les restes si ça ne me convient pas.
Donc c'est décidé, je vais le manger. Non voyons ce n'est pas ça que j'ai décidé !

Euh, et bien d'accord, j'ai toujours eu besoin d'un assistant, mais ça n'ira pas plus loin entre nous, je préfère mettre les choses au clair tout de suite. Tu m'as dis que tu étais un « assassin » ? Tu peux m'en dire plus peut être ? Parce que si tu fais dans l'assassina de singes mangeurs de ramens il y a peu de chances que nos intérêts se rejoignent.


Quelle bêtise je viens de faire, dans deux jours il me trahit et part vendre ma dépouille.
Bien, si c'est mon destin... j'aurais bien vécu tout de même. Peut être trop même, je pense avoir dépassé nettement l'espérance de vie des autres criminels de mon type. On peut me qualifier de fuyard et je ne suis pas vraiment protégé par une puissance débordante ni par le nombre comme le sont certaines organisation, l'Akatsuki pour ne citer que la plus classique et connue, toujours elle. Mon seul regret sera de ne jamais avoir vu la mer... enfin non je l'ai vu la mer, plein de fois même. Non en fait ne sachant pas quoi faire de ma vie, n'ayant jamais vraiment sut quoi faire je n'aurais aucun regret. Moi qui pensais facilement trouver un but m'apportant la gloire, je me retrouve à accepter l'offre d'un étranger certainement engagé pour me tuer et...

- Je travail comme tueur à gage.

Il m'interrompe, je pensais !

- Je pensais d'ailleurs vous présenter à mon premier employeur, il se trouve qu'on à besoin de ninjas qui n'ont pas peur de la mort et vous me semblez... sans vouloir vous offenser... désigné.

Sayé je sais, on t'a engagé parce que tu lis dans les pensées c'est bien ça ? Dans ce cas laisse moi te dire qu'un simple objet un métal sur le crâne et je déjouerais ton plan, par exemple cette... passoire. Merde y a rien d'autre qui conviendrait...?


En plus j'ai l'air ridicule maintenant. Je ne sais vraiment pas comment réagir à tout ça, j'ai toujours été un grand solitaire, à la limite de l'ermite, le confort en plus. J'ai peur qu'un duo fasse plus de remous et soit donc plus repérable, puis je ne le connais ni lui, ni ses méthodes. Mais si il se dit assassin c'est qu'il doit être discret, bref, je vais lui accorder cela, mais c'est bien parce que je m'ennuie ces derniers temps, il n y a rien de pire pour moi que l'ennuie et je suis prêt à tout, même à pactiser avec le diable pour en sortir. Espérons que ce que je puisse en tirer soit supérieur aux ennuis qu'il m'apportera.

- Vous me sembliez plus sérieux à l'époque. La dérision ne vous va pas du tout.

La solitude rend fou.

- Vous aimeriez bien que ce soit la seule condition. Laissez moi vous ramener à la vie... active.

Tu as raison, marre de jouer les bouchers avec du gibier attrapé sans sueur.



Deux semaines plus tard, lors d'une mission, j'appris que c'était bien moi la cible de ce fameux « employeur », en effet après avoir remplie deux contrats, le troisième se révéla être un piège. Une explosion me fit perdre l'usage de ma jambe droite, j'avais néanmoins gagné un allié qui semblait fidèle, Call, l'assassin, paya sa dette en me tirant des flammes ce soir là. Pour me prouver d'avantage encore sa loyauté il me ramena la tête du type qui avait perpétré ma mort, pourtant sa source de revenu. Je me fichais bien d'une tête seul, on ne peut rien faire d'une tête seule, ni torture, ni liquide vaisselle, ni autopsie.
Après tout encore aujourd'hui rien ne me prouve qu'il est réellement loyal et que tout ça n'est pas qu'une vaste opération sur des années. Je ne puis pourtant faire sans, je me déplace depuis lors en fauteuil roulant la plupart du temps, mes déplacement sont plus difficiles.
On s'est trouvé de nouveaux contrats, il y en à vraiment partout, il m'est même arrivé d'avoir à me tuer moi même (le type était vraisemblablement bigleux), créer un faux cadavre de moi fut une expérience intéressante. Se voir mort c'est assez... génial. Lui aussi est pourtant dépendant de mes talents, le boulot est de plus en plus dure, les adversaires de plus en plus coriaces, être plusieurs sur une même mission dénoue bien des situations.

Le voilà de retour d'une mission solitaire, blessé et brûlé, alors je recouds ce salopard qui va me faire gaspiller tous mes parchemins devenus reliques depuis l'époque parce qu'il est incapable de mesurer la force de sa cible. Les choses serait tellement plus simples avec un vrai médecin, je ne suis pas omniscient, je ne peux pas tout arranger avec mes inventions.

Bien peut être, devrons nous nous entretuer pour de l'argent, je ne pense pas que ça gênerait honnêtement, disons juste qu'on se tolère et c'est déjà pas mal pour des gens de notre espèce.
De toute façon nous irons tous en enfer n'est-ce pas ?

Mini aventure du Doc. : Inversement des rôles(suite).

3eme Partie : Mon propre prédateur.

Dix-sept jours exactement, cela fait maintenant dix-sept jours que je maudit mes informateurs. Pour vous résumer la situation disons que je suis tombé dans mon propre piège, un de mes anciens patients miraculeusement survivant m'a retrouvé et me voilà en train de payer. Je suis en train de vivre dans ma propre tombe. Un trou d'une trentaine de mètres, humide, du haut duquel une seule fenêtre reflétant une faible lumière sur le mur d'en face me permet de comptabiliser les journées. Moi bien entendu je suis au fond, entre ces quatre parois qui semble se rapprocher à chaque seconde. Je deviens définitivement fou, le temps me ronge. Tout ce qu'il me reste, tout ce qu'il m'a laissé c'est mon vieux calepin et de quoi écrire. Alors j'écris, j'écris beaucoup. J'expie ma souffrance et surtout... j'invente. Espérant sortir d'ici un jour vivant. La nourriture, on me la jette, des restes que j'attrape une fois par jour pour tout dévorer sans aucune dignité. Oh il est vrai que j'aurais put tenter une percé mais je suis déjà infirme et mes jambes sont ligotés. L'une morte entraîne par son poids l'autre. Je ne peux que ramper dans mes cinq mètres carrés pour faire de l'exercice. Puis à quoi bon tenter de s'enfuir, les échecs m'atteindrait tous profondément, je les vivrait comme les pas d'une course vers le vide. Je n'ai jamais eu autant envie de mourir... il me reste pourtant une chance, celle qu'on me retrouve, j'ai des collaborateurs maintenant, si l'un d'entre eux avait un minimum d'intérêt notable à me récupérer il se mettrait rapidement en chasse ne me voyant pas revenir. C'est ce que je me dis oui, pour subsister, ça serait du gâchis de mourir maintenant alors que soit j'aurais put le faire plus tôt soit je serais peut être sauvé.
Bref, le temps passe et j'agonise. Je dois me reprendre, j'ai trouvé une solution pour cela, je vais m'inventer une arme, une arme pour que plus jamais je sois pris au piège. Une arme vivante. Ah Gally, cette fois tu ne m'as pas servit, on t'as certainement déjà revendu après que je t'ai abandonné dans ce casino. Je suis véritablement indigne. Allez je dois me mettre en chasse de ce que les bonnes personnes appellent l'espoir, voilà le prix d'être un criminel, ils sont si rare. Je dois surmonter tout cela, mon esprit est supérieur, l'enfermement devrait me permettre d'évoluer comme je ne l'ai jamais fais, je n'ai pas le choix, c'est tout le problème, c'est par obligation, une condamnation à m'élever ou alors je deviendrais, mon propre prédateur.

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Dix-huit jours mes amis, et j'écris encore, ma solitude est terrible mais elle doit être exquise, je me suis lancé dans la création, j'ai retrouvé ma fougue pour ne pas dire folie, ce bout de papier suffit à étancher une partie ma soif mais comme toujours elle me semble insatiable, c'était pareil même dans mon laboratoire, avec du gibier vivant, je n'étais jamais contenté comme un enfant gâté qui se lasse d'un jouet, et bien là je retrouve la pauvreté, un jouet un brindille... je m'en contente et m'amuse autant, j'ai pourtant connu beaucoup mieux mais le commun, les habitudes, tout se change lorsqu'on y est forcé, les seules difficultés sont de prendre conscience de cette possibilité et d'y arriver par soit même. Je crève quand même de faim et de soif. Les rations d'eau qu'il m'envoie sont de plus en plus insuffisante. L'été approche. La souffrance physique est atroce, je me concentre sur mes croquis pour oublier. Si j'étais croyant je prierais, heureusement ce n'est pas le cas et même aux abords de la mort je suis toujours prêt à m'opposer à l'idée d'une quelconque divinité, je n'ai pas tellement peur de la mort, j'ai plutôt peur de gaspiller ma vie, le temps est précieux, celui passé ici n'est pas suffisamment utilisé, dehors j'aurais déjà put concrétiser mes idées, d'ailleurs j'en aurais eu d'autre et certainement pas celle-ci. Une idée pour un cas que j'aurais déjà dépassé si je l'exprime un jour. Bon sang, je voudrais crever ce type, l'étriper, même pas le torturer, juste le tuer rapidement, étaler ses tripes. J'enrage à l'idée d'être soumis par un tel abrutis. Une erreur, une seule petite erreur dans toute une vie de précision, en voilà la grave conséquence. Le deuxième prix d'une vie de criminel certainement. A sa place je ne tenterai pas de me ressortir d'ici pour se venger car quelques soit mes chaînes je les briserait et l'étranglerai avec.

Tu entends ! Tu entends raclure ! Je vais te bouffer ! TE BOUFFER ! J'espère qu'aucun des tes parents n'est encore vivant !!!

Merde... ! Quel bêtise, je ne suis pas assez stupide au point de sombre dans l'attitude qu'il attend de moi. Merde.... !!! Merde. Il à gagné, il à gagné une seule bataille !!! Merde... jamais ! jamais ! jamais ! il n'aurait dut gagner, rien ! tout dépend de moi ! je ne suis pas n'importe qui non Ahahahah ! Je vais le crever. Non, du calme, écrire, oui écrire.... se calmer... écrire.

Mini aventure du Doc. : Inversement des rôles(suite).

4eme Partie : La descendance assure la longévité.

Vingt-quatrième jour, j'ai finis tout ce que j'avais à faire cette nuit, plus de papier, plus d'idées, je n'ai plus qu'à me laisser partir. J'ai terminé ce qui aurait put devenir ma marionnette, si j'étais sortit d'ici, si j'avais put me saisir d'une nouvelle victime... bon sang, quel gâchis terrible pour la science que ma disparition, c'est vrai si j'avais fait le bien ou aurait collaboré avec un village j'aurais put apporter au monde un bon phénoménale. En même temps rien ne prouve que choisir une autre voix ne m'aurait pas amené plus tôt à la mort ou même, et cela est bien pire, m'aurait limité dans ma créativité. Oui, je suis intimement convaincu que c'est mon alignement qui nourrie mon génie. Je le paye au prix fort, mais je m'y attendais, cela devait arriver un jour. Je le mérite depuis trop longtemps. Enfin... je pense qu'il est temps d'en finir, je perce avec mon doigt la capsule de cyanure à l'intérieure de ma dent et ces derniers récits deviendront des reliques. Ma dernière marionnette pas à la hauteur du reste de mes œuvres, aussi. J'espère que là où je vais ils sont résistant car j'ai bien la prétention d'être plus cruel que le diable, lui ne peut pas tuer directement il est obligé de séduire.

Oh, mon dernier repas, la porte en haut du gouffre dans lequel je repose, en m'avançant un peu sur les instants qui suivront, vient de s'ouvrir. Rien ne descend pourtant, j'aurais voulut profiter de la nourriture dut à tout bon condamné quelques minutes avant sa douce descente vers Hadès. Voilà qui est encore plus étonnant, une main dépasse maintenant, aurait-il avancé le jour de mon anniversaire ? ou alors celui où il doit me faire sortir d'ici pour me torturer ? Rien de tout ça, il, semble bien que je suis échangé, ou bien même si j'ose l'espérer, sauvé. Effectivement, un visage masqué apparaît au devant de la faible lueur plusieurs mètres au dessus du sol sur lequel je git. Il descend vers moi, voilà qu'il m'entraîne vers le haut, je sauve in-extrémiste mes écrits éparpillés sur le sol en les saisissant du bout des doigts. Je suis littéralement soulevé comme un sac de sable, je ris comme à mon habitude, je ris fort même. Je suis maintenant projeté en dehors de la cellule. En face de moi j'arrive à entrevoir l'homme qui m'a capturé. Il est ligoté. Je me retourne alors vivement et comprend alors la situation, la chose qui m'a sauvé c'est... Zettai, ma création s'est libéré. Qu'est-ce qui à bien le pousser à venir me chercher ici, comment m'a-t-il trouver. Autant de question auquel je ne prend pas le temps de réfléchir. Je crois qu'il veut parler.
Pour moi ce seront ses premiers mots.

- Docteur Desty Nova, vous êtes le seul souvenir qui semble proche, je vous ai retrouvé... maintenant à vous de m'aider.

Tout cela est trop improbable, extraordinairement improbable. Ses souvenirs... si il savait... tout n'est qu' artifice, cet homme n'en est pas un, nous l'avons conçut de toute pièce et lui avons injecter des souvenirs afin qu'il puisse évoluer comme un être humain. Ahah, à croire que je suis protégé par une force occulte, plus je suis monstrueux et plus la chance est de mon côté. Je ne peux pas m'en encombrer, mon sentiment est totalement paradoxale, je dois pourtant le faire.
Un seul code et il redevient une simple machine obéissante, comme hypnotisé. Je dois le renvoyer dans son tombeau.
Son collier, avant de te renfermer j'ai ajouter cette solution de secours. Une citation, et c'est finit.

"La vérité de la vie est dans l'impulsivité de la matière. L'esprit de l'homme est malade au milieu des concepts." (A. Artaud)

Zettai mon enfant et mon clone total à la fois, évolution, tu vas retourner où tu t'es réveiller et écoute moi bien, tu ne te réveilleras à nouveau seulement dans 1000 journées. Une fois fait tu n'auras de cesse de rechercher qui tu es, tu échoueras bien entendu une première fois, à ce moment là et si je suis encore en vie, tu me trouveras et je te libérerait.
Va !

Que je regrette mon geste... il est venu à moi et m'a même sauvé la vie, mais c'est lui que je préserve maintenant... Voyons je ment, mon désir de vivre encore quelques années me pousse à le laisser enfermer. Le voilà relevé et marchant vers la sortit, lui qui semblait déjà si développé, un zombie j'en ai fait. Quelle triste journée au final, je suis libre mais profondément dégouté par ma nature, il me faudrait m'acharner sur une victime innocente rapidement pour retrouver la raison pour laquelle je suis ainsi, héhé... Ah je sais, il me reste encore une satisfaction et non des moindres, mon ami, celui qui m'a mit des semaines à croupir dans un trou. J'ai trouvé comment conjuguer vengeance et invention, justement j'avais besoin d'un corps pour créer mon ver, celui qui évitera à jamais ma capture. Le pauvre homme me regarde paniquant, les yeux injectés de sang, il avait sûrement penser gagner, il doit se dire qu'il aurait dut me tuer, mais en vain, il va souffrir et cela pendant beaucoup plus longtemps qu'il ne l'imagine.

_Techniques inventées_

La Machine des rêves : Mise en abîme.

Au firmament, voilà où je dois être.

Oh mais vous devez être perdu, résumons les faits vous le voulez bien ? Tout d'abord notre personnage, Desty Nova est un tortionnaire mais aussi un génie qui se fait passer pour un grand scientifique ce qui ma fois, si l'on oublie le critère de limites quel qu'elles soient, est vrai. Ce qui l'amène dans cette aventure c'est une de ses nouvelles inventions, il l'a baptisé classiquement et noblement "La Machine des rêves", son utilité et qu'elle permet en peu de temps d'accéder matériellement à chaque recoin de son esprit et donc de débloquer les souvenirs et de mettre en commun les informations. Le seul ennui est qu'elle fonctionne à l'imagination et qui dit imaginaire dit aléatoire, en effet la forme que peut prendre l'esprit de Nova lorsqu'il voyage n'est absolument pas certain et encore moins permanent. Pour son premier voyage il espère accéder à la facilité, tout cela dans le but d'accéder à l'enseignement rapide du Fuuton qu'il avait reçut il y a bien longtemps dans le village qu'il avait trahis peu après, le village de Suna. Les difficultés provenait du fait que le docteur d'aujourd'hui était à l'époque plus concerné par l'étude du marionnettisme et par le maintien de sa couverture que par les détails du type affinité qui n'était que pure bonus dont il ne pouvait pas s'encombrer. Bref, il était maintenant bien perdu dans son propre subconscient à chercher dans l'endroit certainement le plus dangereux du monde, une chose qui n'a aucune forme réelle. Bonne Chance le Doc.

Pour une première fois je suis parfaitement tombé, le paysage est exquis... que dire de plus, des collines verdoyantes, quelques arbres parsemant la pelouse, quelques nuages et un soleil doux et surtout pas de chaise roulante, je marche. Le printemps au paradis. Le bruit de l'eau, je me retourne, un ruisseau, étant légèrement perdu je me dis que la métaphore la plus simple reste encore de suivre le courant jusqu'en amont. Je me lance donc dans la traversé dans mon univers le plus intime. L'expérience de se rendre ainsi dans son esprit est la plus poussé que personne n'est jamais réalisé, bientôt je pourrais faire avancer la recherche, lui faire faire un bon ! On reprendra mes écrits avec la honte de m'utiliser moi, l'assassin fou ! Plutôt celui qui vous mènera vers la conscience oui ! Qu'importe les morts, ils ne valent déjà rien, c'est moi qui leur donne un minimum de valeur, ce sont des microbes qui gesticulent dans l'absurde chaos humanitaire. Nous ne connaissons rien, nous ne comprenons rien, nous ne sommes rien, peut être même des cellules d'un autre être vivant qui disparaîtront d'un moment à l'autre. Qu'importe, je veux aller le plus loin possible, le plus vite possible. Je veux arriver à dépasser de le stade physique et ainsi ne plus craindre de disparaitre. Le paradoxe est que pour ça je dois me vider de tous désirs, de toutes peurs, de tout besoin viscérale ou naturel même. Je suis peut être à l'opposé de ce que je recherche, m'étant égaré en allant trop loin je reviens au point de départ. Parlons en d'ailleurs. Le paysage est épuisant de ressemblance, les mêmes collines, le même arbre, les mêmes rochers dans le ruisseau. Voilà l'étape où je tourne en rond. Bien, je ne vois qu'une solution, creuser. Alors j'explose le sol assez profond pour ne plus rien voir à l'intérieur, je saute dans le noir et... retombe au même endroit, me voilà en train sans cesse de retomber dans mon propre trou en provenance du ciel, une boucle. Je prends pourtant de la vitesse comme si ce n'était vraiment qu'un tunnel, de toute façon ici tout est possible, pas besoin de logique, de déplacement de matière, je peux vraiment tomber d'en haut en plongeant en bas. Le mouvement s'accélère encore, je ne vois plus grand chose et je ne veux pas me décaler dans l'air de peur de percuter fortement le sol. Quand nous mourrons dans les rêves nous mourrons dans la réalité, voilà ce que dit la légende. Trop de légendes sont vrais pour expérimenter, ce n'est pas le jour d'avoir un œdème cérébrale sans bouger de ma chaise. De toute façon les secousses semblent m'avoir amenées dans une autre salle. C'est noir, les éléments apparaissent enfin, l'impression de vitesse disparait.

Ah voilà la deuxième étape à laquelle je m'attendais également, je suis sur une chaise, dans une salle de torture, je vais devoir subir les tortures que j'inflige non sans plaisir sadique. Le plus original est que je reconnais l'homme qui m'approche pour semble-t-il m'ouvrir le cerveau avec une scie circulaire. Je n'ai jamais pratiqué de telle opération d'ailleurs, ma salle est propre et claire aussi. Puis généralement toutes tortures que j'inflige sont nécessitèrent à un test quelconque, je prend du plaisir à le faire mais ne le fait que quand c'est utile. Certes ça l'est souvent pour des raisons plus ou moins discutable je l'admet et pas toujours en rapport avec la première raison de ma capture. Je profite souvent d'un cobaye pour expérimenter la résistance psychologique et la réaction humaine face à la torture, tout un tas de phrases agitant des réponses parfois fortes intéressantes. Mais quand j'ai une idée en tête, je fais vite, j'use ma réserve de corps vivants au plus vite afin de parfaire mon produit. Je ne suis pas si méchant que ça au fond... Juste beaucoup plus que la moyenne. Enfin, pendant que je disserte mon cerveau vient d'être ouvert, ouh ! c'est étrange. Vraiment génial. Au fait, revenons en à celui qui met maintenant ma main dans mon crâne ouvert pour semble-t-il y chercher un objet. C'est Zettai, ma créature. J'ai du mal à comprendre le message que je m'envoie, peut être est-ce normalement incohérent, je veux dire que cela n'est en aucun porteur d'un sens plus profond. Ah ! Il vient de sortir brutalement quelque chose de ma cervelle maintenant semblable à un flan. C'est une poupée, c'est moi à l'échelle d'un jouet. Les différences d'analyse peuvent être énormes à partir d'une telle scène. Je n'ai pas vraiment le temps de m'y lancer, il m'achève à coup de hache maintenant. Je ne meurt pas pourtant. Ma tête va même jusqu'à rouler sur le sol pour étaler mon intelligence sur le sol poisseux. Je roule et ne m'arrête pas, mon nez comme seul obstacle à un cheminement droit, j'arrive à entre voir que je m'approche d'une grille de métal. Celle destiné à laisser s'échapper le sang des morts. Mon crâne s'arrête finalement dessus et je vois enfin mon corps balafré, il semble courir tel un zombie après Zettai, comme des enfants l'un course l'autre, c'est terriblement dérisoire. Cela me fait d'ailleurs mourir de rire toujours au sol. Plus pour longtemps. Je me sens fondre, ma tête fond et je passe à travers la grille. Je passe à travers n'ayant plus que deux yeux tombant l'un à coté de l'autre pour voir. Je tombe dans une immense cuve remplie de sang, mes yeux flottent. J'ai l'impression d'avoir pris une forte dose de drogue hallucinogène, c'est réellement génial. Je ne m'étais pas autant amusé depuis plusieurs années. Ce n'est pas finit. La cuve se transforme en coupe de vin mobile, je suis déplacé par une main géante. Ma propre main, je suis un géant et je m'avale sans distinction. Me voilà dans mon propre corps, je chute dans la trachée et.... passe comme projeté dans le corps de mon moi géant. Je suis maintenant entier, plus même. Je regarde mes jambes, je marche, je marche sur des habitations, des tas d'habitations. Les gens paniquent et fuient à mon approche puis ils viennent implorer mon pardon en slalomant entre mes pas large comme chacune de leur maison. Certains me lancent de l'or. Je les écrase encore plus, cette fois c'est totalement volontaire. Il me semble que je gonfle, oui ma bouche remplie mon corps d'air et aspire le village entier, je gonfle, gonfle et gonfle puis expulse tout ce vent et m'envole. Me voilà envolé, j'atteins enfin un nuage que je perce, la pluie tombe ensuite, je rétrécie et dégonfle encore. Bon sang quel voyage... me voilà maintenant posé sur l'un des nuages. Je tente de me reprendre mais une voix m'appelle.

- Desty Nooooova Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah ! Tu m'as cherché, moi ! et en me cherchant tu as réussit à débloquer chez toi tout un tas d'idées latentes devenant des capacités. AH AH AH !

C'est un jeune homme aux cheveux blonds, dix-sept ans tout au plus. Je ne le connais vraisemblablement pas mais sa voix est étonnamment déformé, elle semble vacillé entre la sienne, la mienne puis devenir grave.

- Tu es sur la bonne voix, plus tu avances et plus tu deviens fort, je suis le maître de tes affinités celui qui t'enseignera les techniques que tu as préparé dans le monde réel, mais d'abord ...

D'abord ?

- Tu vas régler l'une de tes dettes.

Je me retrouve immobilisé, mon corps ne répond plus, le jeune homme s'approche, de nouveau c'est la séance de torture. Mon sang jaillit sur le nuage, l'effet est magnifique, chaque traîné vient souiller la blancheur du support, j'ai mal, je n'y pense pas. Cela durera longtemps pourtant, des heures imaginaires. A la fin, une fois au sol quasi mort, un seul œil restant, il m'explique quelque chose par rapport au nuage, je ne comprend pas tout car il m'a tailladé l'oreille sur laquelle je ne suis pas allongé, une histoire de représentation d'affinité. J'en déduis que le nuage représente mes deux affinités, l'eau et l'air et que tout cela est lié à mon enseignement, il ajoute aussi une phrase à propos de la combinaison supérieure à la simple alliance. Veut-il parler du Hyoton ? J'espère un jour l'apprendre... je m'envoie bien là un message.
Il finit par me frapper à mort je pense, puisque je me réveille. Tout de suite je me détache et dans une certaine panique touche et observe mon corps pour y voir les blessures qu'il m'a fait. Heureusement rien n'est resté. Je remarque ensuite que je suis en sueur, j'ai énormément transpiré, j'ai soif très soif et me lève donc vers mon bureau, dessus les photos de mes derniers sujets, bien entendu tous des humains estimant que le règne animal à un droit d'existence. Pendant que je bois je me prend soudainement à les feuilleter. Parmi elle je m'arrête sur une, celle d'une jeune homme aux cheveux blonds, dix-sept ans tout au plus...

Mini aventure du Doc. : Toute habitude impose un quotidien.

1ere Partie : Contrat.

Je travail pour n'importe qui, souvent même contre des adversaires. C'est là tout l'atout de notre job, nous sommes partout, au courant de beaucoup de chose, nos oreilles traînent et nous vendons un maximum de chose. Pourtant ils ne peuvent se passer de nous, qui n'appartenons qu'au plus offrant, nous prostituons notre loyauté. Chasseur de têtes, assassins... de nombreuses appellations. Je préfère agent. C'est un boulot idéal pour moi, je gagne suffisamment d'argent pour ne pas avoir de problème car le budget nécessaire à la science est gigantesque. Puis les cibles sont souvent des personnes intéressantes, puissantes, cela m'oblige à me surpasser, ma dose d'action en somme. De plus cela me permet d'avoir des contactes haut placés, sans aller jusqu'à dire que je peux compter sur eux, si je meurt un autre prendra ma place, il faut toujours un cota minimum mais le recyclage est important, cela permet pour ceux qui nous donnent nos contrat de garder un certain contrôle sur des nouveaux qu'ils forment et qui mettront donc un certain temps à prendre leur indépendance et à se lancer dans l'espionnage ou la conspiration. Bref, je suis un sujet sensible, l'un des meilleurs mais surtout le plus âgé. Je sais beaucoup de choses et ils savent bien que je ne suis pas tenu par la peur. Finalement ils préfèrerait me voir mort.
En attendant me voilà de nouveau dans le bureau d'un de ces riches criminels intouchables dont tout le monde connait les activités mais l'argent offre l'immunité. Je rentre seul, dans la salle cinq personnes, des ninjas, des gardes dans chaque coins. Au centre, derrière un énorme bureau, blottit sur son siège matelassé en cuir, le grand patron. Je m'avance sans un mot, il pose la main sur le dossier contenant toutes les informations dont j'ai besoin, il le fait glisser d'un geste pour que je m'en saisisse, je l'ouvre, rapidement et jette une rapide coup d'œil, puis je le repose devant moi. Un de ses larbins s'approche avec une mallette dans chaque main, il les pose sur la partie droite du bureau et les ouvre afin que je puisse en voir le contenu. La moitié maintenant l'autre plus tard, c'est ainsi que ça se passe, la meilleure façon d'être sûr de l'autre. De toute façon vu mon tôt de réussite et mon niveau je ne risque pas de partie avec la moitié du butin, puis j'apprécie tuer et relever des défis. C'est donc dans un climat de confiance forcée que s'effectue la transaction.

- Comme d'habitude.

Son homme vient de prononcer ces mots puis de refermer la mallette la plus éloignée de moi. Il retourne ensuite dans l'ombre. Je récupère la somme qui me revient, glisse le dossier au dessus des billets et part. Une fois dans les escaliers je commence la lecture du dossier, il fait nuit mais la lueur d'une lampe à huile me permet de voir la photo, j'ai déjà vu le type. C'est un coriace, un spécialiste du combat à main nue qui se pavane au pays du thé. Il s'est même installé là bas pour se lancer dans les paris sur des combats humains en tout genre. Combat à armes blanches, combat de Sumo, à main nue... il est évidemment le champion absolue de la dernière discipline. Beaucoup cherchent à l'affronter mais il est vrai que l'homme est déjà gigantesque avec une grande expérience et une frappe sans pareille à ce qu'on dit. La plupart des adeptes de taijutsus qui veulent se mesurer à lui se font rapidement remettre à leur place. Il reste une majorité, ceux qui se sentent plus à l'aise dans d'autres disciplines par exemple, qui préfèrent rester au comptoir des paris. L'avantage est qu'on y croise tout un tas de criminels et donc qu'on ne risque rien dans ma condition. Un espèce de pacte de non agression inter criminels à l'intérieur de la salle et dans les bars alentours qui sont devenus de véritables repères de malfrats de toutes catégories. Un bon nid à information.

En réfléchissant à tout ça je décide de compter l'argent, l'estimation rapide ne vaut pas vraiment le gibier. Il est plus fort que moi seul c'est certain, je vais devoir me préparer correctement et surtout je devrais demander plus. Ce n'est pas grave j'aurais dut faire attention et regarder avant de sortir, maintenant c'est un peu tard. La plus grosse difficulté est que je ne peux pas le tuer comme un lâche, pas là bas. Je dois le faire en face à face et surtout en dehors de l'arène, si jamais il me provoque en combat singulier dans la cage... je suis finis.