Dans les rues de Ta no kuni

"J'en conclu que vous venez de Suna?"

Oui, je venais de ce village que j'avais lâchement quitter. Avant que je puisse répondre, le garçon enchaina, la mine soucieuse, et me demanda si j'étais déserteur. L'étais-je en fait ? Il est vrai que je l'avais quitter, dans un moment critique, profitant de la faiblesse et la précipitation d'un homme. Mais j'avais toujours eu l'intention d'y retourner ? J'ai dit j'avais ? car maintenant, a quoi bon me servirait-il d'y retourner ? Passer mes journées a cherche l'ombre de Yumee ? Je savais que je me sentirais de nouveau enfermer dans cet prison de mauvais souvenirs. Pourtant, Suna me manquait, sa chaleur et ses gens...Alors a la question, êtes vous déserteur, je répondrais non. Car je reviendrais, un jour, avec yumee. Je me l'étais promis. Je ne retournerais pas dans mon pays avant de l'avoir retrouver. Le garçon repris parole:

"Que faites vous ici?"

Encore une question bien difficile a répondre...Et puis pouvais t-il se confier a un étranger ? Ici, pour l'instant, il ne faisait rien, il devait encore attendre le lendemain. Ici peut-être, dans ses montagnes risquées, je trouvais mon "futago", mon totem, mon jumeau animal. Je doutais, ronger d'impatience et de crainte le jour fatidique ou je grimperais dans ces monts noirs. Et si ce n'étais pas la ? Et si je devais repartir ? Et si, une fois trouver, mon aigle ne me servirais a rien ? Et si Yumee n'étais plus de ce monde ? Je balaya d'un froncement de sourcil cet idée. J'y avais déjà penser, a cet hypothèse, plus que possible, mais je ne pouvais me résoudre a ce que ma vie soit réduit a néant. C'est peut-être pour sa que j'ai d'abord voulu chercher mon jumeau, car sa j'étais sur qu'il existait.

"Vous n'avez pas vraiment l'air d'un déserteur, enfin...vous me comprenez...si je peux vous aidez..."

C'est vrai, mon apparence ne pouvait pas se confondre avec les déserteurs, dont l'apparence était généralement sâle. Grâce a Umi"shi" ma tenue faisait presque noble, et après une bonne douche, aucun garde ne n'empêchait jamais de rentrer. On n'aurait pas pu dire sa avant ma rencontre avant les vagabonds. Vêtements déchirés et trop petits, mes cheveux tombant jusqu'au épaule, j'avais l'apparence d'un animal sauvage. Je regardais mon interlocuteur. Il semblait franc, et je sentais quelque chose de bon en lui. Hélas il ne pouvait pas l'aider, comme personne. Il devait seul retrouver sa moitié et son futago. Hélas...une compagnie, autre qu'animal lui aurait fait du bien. Sa dernière phrase me décida a lui parler honnêtement.

"Je ne sais pas si notre conversation va durer où si nous nous rencontrerons une nouvelle fois, en tout cas je l'espère et pour ne pas être coincé lorsque on se retrouvera je vous donne mon nom, je m'appelle Gnash.

Je souris un peu, passant ma main dans mes cheveux encore mouillés.

"Oui je viens de Suna. Suis-je déserteur ? Non, pas vraiment. Je suis a la recherche de la moitié animal qui est caché, je l'espère dans ces montagnes que vous apercevez la-bas."

Je sortit de mon tee-shirt un collier, ou pendant une petite boite de la taille d'un bouchon. J'enlevai le capuchon, et en sortit un parchemin. Dès qu'il fut entièrement dehors, il grossit, reprenant sa taille normal. Je me suis toujours demander comme Liry"shi" avait réussis a faire sa. En tout cas, j'avais réussis a stocker deux parchemins important. Mon invocation, et le texte que j'avais trouver dans la bibliothèque d'un certain village. Je le tendit a mon visiteur.

Citation :

" En chaque être sommeil un jumeau animal. Né en même temps que l'être humain, mais parfois a l'autre bout du monde, il reflète l'apparence caché ou opposé du jumeau. Certains clans, comme les Inuzuka, regroupent les ninjas de même animal. Les indiens appelaient cette moitié "totem", mais nous, nous employons le mot "futago". Pour retrouver votre moitié, il vous faudra longuement réfléchir sur vous et sur vos origines. Il est dut, voir impossible de savoir quel animal vous est destiner. Sauf, si un membre de votre famille a trouver son futago. Dans ce cas la, vous aurez forcément le même, mais il vous faudra découvrir quel est l'habitat naturel de l'animal. Sachez qu'un clan regroupe tous les ninjas ayant trouvez leur futago. Il se nomme Seishin'. Bonne chance"

Je regardais le grand loup, qui tirait son maitre par le pantalon.

"Apparemment, vous, vous avez déjà trouvez le votre. Comme le possesseur de ce loup. Moi, je suis partit de Suna, pour rechercher mon futago. Et j'espère qu'il m'aidera a retrouver un personne très chère a mes yeux. Et je ne pense pas que vous puissez m'aider, a part si vous connaissez une Yumee ? "

Je baissa les yeux. Il était impossible qu'il la connaisse, et je le savait.Puis, me ressaisissant, je tendit ma main, et répondit:

"Enchanté Gnash. J'espère vous revoir...Je me nomme Reicky. Reicky Nins Sama."

"Ça ne me gène pas du tout, il est impossible qu'elle soit plus fraiche que là d'où je viens!"

Cette phrase me confirma mes pensées. Le garçon devait venir de Kiri, ou du pays de la neige. Il baissa la tête, regardant Shindô, puis répondit:

"Et bien il me semble que ça vient de mon clan..."

Un clan ? Yumee appartiendrait-il a un groupe ? J'essaye de me rappeler de ces paroles. Quand on étais tous les deux sur le toit, elle avait aborder le sujet de la famille. Et je n'avais pas compris le sens de sa réponse ce jour la. Elle lui avait dit que Shindô était une sorte d'héritage, et que sa famille errait surement, en élevant celui qui l'avait remplacer. Ce serait surement la source de cette manipulation des ronces. Mais alors, pourquoi n'était-elle pas avec sa famille, dans le désert ? Aurais-t-elle été bannis ? Jamais, nous n'avions abordés le sujet de la famille, sachant tous les deux que c'était un sujet tabous, qui nous faisaient souffrir. J'avais vu dans ses yeux cette tristesse, qui m'avait fait souffrir. Quand je voyais Yumee malheureuse, je ressentait cette douleur, et c'est surement quand je l'avais vu aussi mal que mon nindô s'était construit, sans que je ne m'en aperçoive.

"Je suis en mission, je suis parti il y a quelque jours de Kiri pour le village caché du vent Suna."

Je frémis. Suna...mon beau village que j'avais quitter lâchement en ruines. Je le revois encore nettement, perché sur les toits. J'avais l'impression qu'un simple souffle pouvait le faire s'envoler. Il me paraissait si libre, intouchable. La couleur chatoyante des rues, l'agitation et malgré la chaleur, toujours un vent bien présent qui soulevait le sable. Il aimait sentir la chaleur des tuiles sous ses mains et ses pieds, et même le bruit des vendeurs qui criait le prix de leurs articles lui manquait presque. Épier les passants, et aller saluer les ninjas. Courir pour ne pas être en retard chez le Kazekage pour une mission. Et puis tous s'était effondrer. Les poutres enflammés s'affalaient au sol, couvrant les cris affolés des habitants. Le craquement du feu et sa chaleur, le ciel se déchirant de toute part, pour laisser la foudre s'abattre au sol. Quand il était sortis de l'hôpital, il espérait que tous étais réparer, mais il ne voyait qu'une étendu de maisons effondrés et de cadavres, dont on avait pas le temps de s'occuper. On essayait de réparer les bâtiments encore debout, et de déblayer les rues. On soignait les blessés, le cimetière s'agitait sans cesse. On croisait maintenant dans la rue des orphelins qui volaient une pomme avant de s'enfuir. Des campements de fortune, composé de quelques tôles et de bois, s'installait dans les petites ruelles. Les portes étaient bloqués, et on ne laissait passer que les renforts. Les ninjas étaient durement sollicité. Mais lui avait réussis a s'enfuir, ne pouvant plus supporter ce paysage qui lui rappelait tellement Yumee.

"Je ne sais pas si je dois parler de ma nouvelle mission à un étranger alors tous ce que je peux vous dire c'est que je dois parler à la nouvelle Kazekage"

Une nouvelle Kazekage ? Tiens, il avait enfin trouver un remplaçant. Quand j'avais quitter le pays du vent, c'était un gamin a peine plus âgé que moi, qui affoler, devait a présent gérer les problèmes du village. Dans l'agitation, il avait signer le papier qui m'autorisait a quitter Suna pendant 2 ans, sans rien dire. Je ne peut pas le critiquer, c'est un lourd travail que d'assurer la gestion d'un village qui venait d'être détruit. Je jeta un coup d'œil aux montagnes. Si mon jumeau était la, que ferais-je après ? Je rentrerais a Suna, en espérant que Yumee sera la ? Mais, ce sera plus dure de repartir, la retrouver si elle n'est pas présente...car je suppose que la nouvelle Kazekage ne sera pas aussi désorganiser que le précédent. je pense que le mieux serait de me renseigner pour savoir ou l'akatsuki est passer. Il faudra juste savoir quel village a été détruit... Le fait que cet homme se rende a mon village natal était étrange.

"Oui je comprend parfaitement. Je ne savais pas qu'un nouveau Kazekage avait été nommer. J'espère que le village s'est reconstruit..."

J'avais marmonner la dernière phrase plus pour moi que pour lui. Je m'en voulait de ne pas avoir été a côté de mes camarades, en train d'aider a déblayer. mais c'était sa, ou rester coincer dans cette enfer qui me rappelait sans cesse mon bonheur auprès de Yumee.

"C'est à moi de m'excuser je courais sans faire attention à où j'allais."
Je souris a mon voyageur, essayant de paraitre plus agréable. Avant ma rencontre avec Yumee m'avait rendu plus ouvert. Je ne mentais plus, j'étais fier de mon parcours, et je m'étais dit que si j'arrivais a passer le restant de mes jours avec Yumee et la protéger, j'aurais pardonner mes anciennes fautes. Et voir de gens comme les vagabonds, aussi motiver pour se protéger mutuellement m'ont rendu peut-être plus attentif et généreux aux autres. Je le regarda plus attentivement. Il avait l'air presser, et il n'avait pas du se laver depuis longtemps. J'observai son loup plus attentivement. Yumee ne m'avait jamais raconter l'histoire de son clan, aussi j'ignorais la provenance de ce solide canidé. Mais je n'en fut pas moins étonner de voir un loup apprivoiser de la taille d'un petit cheval. Je me demanda si le garçon n'était pas déserteur.

"Il y a bien une rivière par là? Rassurez moi."
"Oui, elle est un peu plus loin, derrière les maisons la bas. Mais a cette heure ci, les lieux sont occupés par les pêcheurs.Et elle est très fraiche ! Mais c'est peut-être habituel ici... Enfin, a votre guise."

Répondis-je avec un sourire polie. Je repéra le bandeau frontal. Il devait être Kiri, bien que je ne connaissais pas très bien les signes des autres pays. Je leva les yeux au ciel. Mon regard fut attiré par le haut de la plus basse montagne -les autres étant cachés par les nuages a cette heure-. Des points noirs tournoyant...des rapaces. Je me raidis, mon cœur battant plus fort. je devais absolument trouver des informations au plus tôt.

Shindô sentait maintenant le garçon. Je le rappela a l'ordre. A contre-cœur, il revint a mes côtés. Je trouvais la ressemblance entre les deux loups frappantes, dont seul le maquillage de l'autre les distinguait. J'hésitai, puis décida a prendre pareil:

"Il est curieux que vous possédiez un loup de cette envergure. Je ne sais pas d'où Shindô vient, c'est ainsi que s'appelle le mien. Il ne m'appartiens d'ailleurs pas, mais je doute pouvoir le rendre un jour a sa propriétaire..."

Je baissas les yeux. Tous ce qui concernait Yumee me perdait dans mes pensées. Je devrais éviter d'en parler, mais je ne peut m'empêcher, j'espère peut-être le crier sous tous les toits pour obtenir une quelconque information. Et je me revoyais sur ce toit de Suna, au côté de la jeune genin. Je me demanda ou elle était. Peut-être en pleine entrainement avec cet homme au visage d'ange. Ou dans le désert, avançant seule et attendant désespérément une aide...A cet pensée je me sentis si mal !... Et je me demandais, comme de nombreux soir pourquoi je n'étais pas partie directement sa recherche. Si j'avais quitté Suna quelques heures après son enlèvement...Je savais pourtant que ce n'aurai pas été possible vu que le nouveau Kazekage fut nommer quatre heures après la dévastation de son village. Et il aurait pu, a la rigueur déserter Suna, mais il avait été emmener a l'hôpital avec les centaines de centaines de blessés. Il pouvait en ajouter des milliers de "pourquoi je n'ai pas" ou "si j'avais", mais il savait qu'il ne pourrait jamais revenir en arrière. Il revoyait, du toit, les deux ninjas attablés. Ne se doutant de rien, il avait d'abord remarquer leur tuniques rouges et noirs, symbole de l'akatsuki. Puis, l'attaque avait jaillit, rapide et précise, dans le seul but de tuer. L'auberge avait été dévaster. Et Yumee, essayant de soigner Shindô de ses blessures. Il avait bondit dans l'arène, tel un lion, pour accomplir son nindô. Il avait entendu ses paroles de l'homme déguiser en anbu a l'uchiwa. Fais ce que tu veux de l'autre. Il avait d'abord vu la force du gentsuju sur le grand loup, puis il l'avait ressentit. L'horreur d'un paysage macabre recouvert de cadavres. Des visages qu'ils avait crus oubliés, sa soeur, sa famille... L'accablant de reproches. Le coup fatal fut la vue de Yumee porter par l'homme au visage d'ange. Ses yeux sincères le foudroyaient du regard, pour se plonger dans ceux de ceux de son porteur. Et puis il avait sentis une lame le traverser. Étais ce la douleur de voir Yumee embrasser l'homme ou bien quelqu'un l'avait tuer dans ce rêve morbide ? Mais quand il se réveilla, il avait vu la foudre s'abattre sur Suna, brulant les maisons. Et puis, jaillissant du sol un serpent, immense.Rampant, et trébuchant, il essayait de chercher Yumee. Mais ses yeux étaient voilés d'un voile de larme que lui avait couté le solide coup de pieds dans le haut du haut du crane de l'uchiha. Il l'avait alors vu débouler, l'arrêter et le serrer dans ses bras. Ces derniers mots il s'en souvient comme si c'était hier.
« Je suis là…je reviendrais, je te le promet…je reviendrais… »
Et c'est surement pour cela qu'il n'est pas partis après. Car il vrai qu'il ne se souviens pas de grand chose après. Il avait tendu la main dans le vide pour essayer de la retenir, mais des débris de maisons étaient tomber sur lui. Il avait sentis les crocs de Shindô dans son bras pour le dégager. Sa jambe coincer sous une poutre enflammer fut dégager grâce a leurs forces combiner. Et puis il avait poser la tête contre le sol, et tous c'était brouillé, dans un sanglot étrangler. Il ne souvenait après que du gouffre terrible. Et la libération qu'il a eut lorsqu'il a quitter sa ville dévaster. Il se sentait un peu libérer des terribles souvenirs que lui rappelait chaque rues. Un vent frais me ramena au présent. Je bafouilla un bref "désolé" pour le blanc que j'avais laisser entendre. Je tenta de me reprendre.

"Ou allez vous ainsi ?"

J'attendais "Suna, voir Yumee". Comme a chaque fois que j'avais parler a un voyageur. Suna apparaissais quelque fois, mais ce prénom que je chérissais n'apparaissais jamais. Je constata que les nuages encerclait de plus en plus les nuages, et que bientôt, la silhouette des rapaces serait recouverte de la vapeur d'eau.

J'ouvre difficilement les yeux, et me retourne. Les lattes de bois qui soutienne mon lit grince. Mes draps me pique, j'ai l'impression qu'ils sont en laine de verre...Je pousse un gémissement, et m'étire. Par la petite fenêtre, je contemple le paysage, cacher en sa moitié par un sapin. Il a du pleuvoir, comme chaque jour ici. Il fait beaucoup plus froid qu'a Suna, la chaleur me manque un peu... j'ai du me doter de plusieurs couvertures pour ne pas avoir froid cette nuit. Ces montagnes ce dresse devant moi, imposante. Je dois encore attendre des renseignements avant de grimper. Il parait qu'il y a des sortes de rassemblement d'aigles a des heures et des endroits précis. Je ne doit pas manquer sa. Et puis, je dois m'équiper, pour de l'escalade. Sa m'embête, mais je pense que je devrais laisser Shindô en bas. Bien qu'il soit plus habile que moi en montagne, il ne pourra pas grimper, et je ne veut pas qu'il lui arrive quelque chose. Demain, nous devons aller voir la bibliothèque, qui doit ouvrir, et deux personnes âgés, très cultivés. Mais aujourd'hui, je ne sais pas. Je pense observer les gens qui passe ici, la ville. Me reposer, ou m'entrainer. Tous me parait flous depuis mon départ de Suna, sans programme. Je croit que j'apprécie sa. Et en secret j'espère croiser quelqu'un qui me renseignera sur la localisation de Yumee. Et c'est pour sa que j'ai envie au plus vite de finir cette quête. Quand j'aurais trouver mon jumeau animal, je pourrais plus facilement la trouver ! Nous serons deux... Oui, peut-être que je m'emballe trop vite. Il peut-être a l'autre bout du monde. J'essaye désespérément de m'accrocher a cette hypothèse. Je n'ai pas envie de passer le reste de ma vie a chercher mon aigle. Je sens que je m'éloigne de plus en plus de la possibilité de voir Yumee. Je chasse ses pensées négatives de ma tête. Shindô dort en bas de mon lit, et je le réveille d'un caresse affectueuse. Je commence a m'attacher a ce grand loup blanc.Le parquet craqua sous mes pieds. Je m'habilla rapidement. Je devais aller me laver a la rivière avant qu'il n'y est trop de pêcheur. J'ouvris la porte de ma chambre, qui était la première en arrivant.

L'escalier en colimaçon menait ensuite a côté du bar, toujours occupé par une grosse blonde trop maquiller, et la grande salle a manger, occuper pour l'instant par quelques hommes qui buvait leur café. J'en commanda d'ailleurs un. Je m'installa a une table, a côté de la fenêtre. Shindô descendit l'escalier a son tour, et vint s'allonger a côté de moi. La serveuse arriva, et je lui commanda un poisson en plus. Elle ne dit rien, malgré son air étonner, puis dégouter quand elle vit le grand loup engloutir la nourriture avec hargne. La boisson me réveilla un peu, et sa chaleur me fit du bien. J'enfilai mon menton, glissant a la patronne d'ajouter un café et un poisson a ma note, et quitta l'auberge. L'air froid eut la même sensation qu'une gifle. Ma parole, il ne connaisse pas l'été ici !? Avec mauvaise humeur, je traversa la grande rue, encore peu peuplé. Derrière les quelques maisons s'écoulait une large rivière. La longeant, j'arrivai a un endroit qui permettait d'y accéder.Je contempla mon reflet trouble. Mes yeux étaient passés du gris au bleu clair. Je remarque a quel point j'ai l'air triste. Les cernes noirs, qui ressemble a du maquillage sous mes yeux, du a Ichibi -je ne peut pas dormir, car il réussit a briser le sceau dès que je baisse ma garde- pèse mon regard presque froid. Mes cheveux, plus longs, pointait vers le ciel, et je tenta de les maitriser avec un peu d'eau, sans réel succès. Me déshabillant, et entrant dans l'eau jusqu'au cuisse -je n'ai pas eu le courage de m'y baigner entièrement- j'entrepris de me toiletter. La crasse de plusieurs jours s'enleva. Malgré la froideur de l'eau, ce petit bain me fit du bien. Mais très vite, je me rhabillas, même pas sec.

Un bruit de pas me fit tourner la tête. Shindô arriva au petit trot. Jetant un coup d'œil a l'eau, il sembla hésiter, puis il fit demi-tour. J'allais remonter, quand je le vis débouler au grand galop, et ce jeter dans la rivière dans une gerbe d'éclaboussure. J'éclatai de rire en le regardant nager avec difficulté, la tête hors de l'eau et effrayant les poissons. Il regagna l'autre rive, s'ébroua. Il me jeta un regard, puis la rivière, qui nous séparait, puis moi, puis la rivière... Apparemment, il n'avait pas le courage de replonger. Soupirant, je refis comme pour la dernière fois. Je cracha une lame d vent, très large et très fine, qui frôlant le sol, rejoint l'autre rive. Shindô regarda le jutsu, ne sachant pas a quoi il servait. Je l'appela, alors. Il hésita, puis, prit son élan, et sauta. Les yeux fermer, il attendait surement de tomber dans les eaux glacés, au lieu de cela, il tomba sur le pont de vent. Alors, hésitant, il marcha sur le petit chemin, aussi large qu'un tronc d'arbre. Il marchait vite, surement par peur de retomber. D'un dernier bond, il atterrit a mes côté, et me remercia de ses grands yeux noirs. Je vit alors toute la tristesse, la nostalgie de la perte de sa maitresse. Et aussi un peu de colère surement qu'elle l'ai obliger a rester avec moi. Lui ne devait avoir envie que de sillonner le monde a sa recherche... je baissa les yeux, honteux, mais je savais que, même si je lui ordonnais, il ne repartirais pas. Côte a côte, nous marchons vers le village. Je croise quelque pêcheurs qui se dirigent vers le cours d'eau. Marchant au hasard dans les petites rues, je cherche ce que je pourrais faire. Tous me parait désormais si monotone sans voir Yumee. Elle me faisait revivre a chaque rendez vous. Elle m'était indispensable pour vivre. Comme une âme perdu je tente de m'accrocher a mon dernier espoir: mon jumeau animal. Ce sera mon jumeau, j'aurais une présence a mes côtés, et pas une qui veuille repartir et qui ne m'appartient pas. Et cet aigle me permettra de retrouver, peut-être, plus facilement ma bien-aimer. Les yeux rivés vers les nuages qui sillonnait le ciel, j'avançais. Avant, il me permettait d'échapper a toute cette agitation. Mais que m'apportait-il quand il n'y a aucun problèmes a part ma souffrance ? Je les trouve juste méprisant, de ne pas compatir de ma souffrance, de continuer a traverser les cieux alors que moi, mon cœur a arrêter de battre. Un choc me faire revenir sur terre. J'ai bousculer quelqu'un, distrait comme je suis. Je ramasse mon sac qui est tomber, et j'entends Shindô grogner sourdement. C'est bizarre, d'habitude, il se tient plutôt a l'écart. Je lève la tête, et voit un garçon, plus jeune que moi, et dont les yeux violets profonds ne laisse filtrer aucune de ses émotions. A côté de lui, se tient un grand loup blanc, maquiller de rouge. Shindô le renifle, curieux de rencontrer un de ses semblables. Je lève les yeux, et me redresse.

"Excusez moi..."

Dis-je d'une voix un peu rauque, faute de ne pas être assez utiliser.